Une histoire vite oubliée
Une vie plus intéressante que celle de 50 cents ou de Nicolas, le Figaro, 8 août 2011 :
"C'était l'une des résistantes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale avec une dizaine de médailles du monde entier à son actif. Nancy Wake s'est éteinte dimanche à Londres, à quelques jours de son 99e anniversaire. Son nom est moins connu en France que celui des Aubrac mais cette Australienne fut une figure éminente de la Résistance. Elle fit sortir de l'Hexagone plus de 1000 soldats alliés, résistants et juifs puis intégra un réseau de 7000 résistants chargé d'affaiblir les lignes allemandes en préparation du débarquement.
Les nazis la placèrent en tête de la liste des personnes les plus recherchées par la Gestapo. Devant la capacité de Nancy Wake à leur échapper, ils la surnommèrent «la souris blanche». L'Australienne s'est enfuie à ski, a semé en voiture l'avion qui la canardait, a sauté d'un train en marche, parcouru en trois jours 430 km à vélo en plein territoire occupé pour transmettre des codes radios ou encore tué un soldat à mains nues … «Nancy était une femme sublime et les nazis ont longtemps cru avoir affaire à un homme, comme eux, agressif et bardé de révolvers», a noté, lundi, son biographe."
Une vie plus intéressante que celle de 50 cents ou de Nicolas, le Figaro, 8 août 2011 :
"C'était l'une des résistantes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale avec une dizaine de médailles du monde entier à son actif. Nancy Wake s'est éteinte dimanche à Londres, à quelques jours de son 99e anniversaire. Son nom est moins connu en France que celui des Aubrac mais cette Australienne fut une figure éminente de la Résistance. Elle fit sortir de l'Hexagone plus de 1000 soldats alliés, résistants et juifs puis intégra un réseau de 7000 résistants chargé d'affaiblir les lignes allemandes en préparation du débarquement.
Les nazis la placèrent en tête de la liste des personnes les plus recherchées par la Gestapo. Devant la capacité de Nancy Wake à leur échapper, ils la surnommèrent «la souris blanche». L'Australienne s'est enfuie à ski, a semé en voiture l'avion qui la canardait, a sauté d'un train en marche, parcouru en trois jours 430 km à vélo en plein territoire occupé pour transmettre des codes radios ou encore tué un soldat à mains nues … «Nancy était une femme sublime et les nazis ont longtemps cru avoir affaire à un homme, comme eux, agressif et bardé de révolvers», a noté, lundi, son biographe."