Mauvais polar
Lu sur le blog de la chroniqueuse judiciaire du Monde :
"Elle s’était avancée tranquillement à la barre et avait répété ce qu’elle avait toujours dit pendant l’instruction. Cela tient en deux phrases :
- Eh bien, tout simplement, un soir, M. Pasqua s’est trouvé dans le bureau de M. Falcone. C’était en décembre 1996.
Ça n’a l’air de rien, dit comme ça, mais c’est très embêtant. Car Charles Pasqua a toujours nié avoir rencontré Pierre Falcone. Et Pierre Falcone a toujours nié avoir rencontré Charles Pasqua. Alors, cette fichue secrétaire tombe mal avec ses souvenirs et sa manière très simple de les exprimer. Ce soir là, elle était restée tard au bureau, elle avait d’abord entendu la voix de Charles Pasqua, elle s’était ensuite approchée et elle l’avait reconnu dans le bureau de son patron. Une autre secrétaire avait confirmé. [...] [le lendemain] l’avocat général Yves Charpenel s’est levé pour informer la Cour d’un étrange épisode. Il avait en effet été alerté par l’ancienne secrétaire de M. Falcone que hier, après sa déposition, alors qu’elle rejoignait son véhicule dans le parking devant le palais de justice, elle avait été abordée par un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, qui lui avait demandé si “elle était fière de son témoignage”."
Pour terroriser les secrétaires on a des champions.
Lu sur le blog de la chroniqueuse judiciaire du Monde :
"Elle s’était avancée tranquillement à la barre et avait répété ce qu’elle avait toujours dit pendant l’instruction. Cela tient en deux phrases :
- Eh bien, tout simplement, un soir, M. Pasqua s’est trouvé dans le bureau de M. Falcone. C’était en décembre 1996.
Ça n’a l’air de rien, dit comme ça, mais c’est très embêtant. Car Charles Pasqua a toujours nié avoir rencontré Pierre Falcone. Et Pierre Falcone a toujours nié avoir rencontré Charles Pasqua. Alors, cette fichue secrétaire tombe mal avec ses souvenirs et sa manière très simple de les exprimer. Ce soir là, elle était restée tard au bureau, elle avait d’abord entendu la voix de Charles Pasqua, elle s’était ensuite approchée et elle l’avait reconnu dans le bureau de son patron. Une autre secrétaire avait confirmé. [...] [le lendemain] l’avocat général Yves Charpenel s’est levé pour informer la Cour d’un étrange épisode. Il avait en effet été alerté par l’ancienne secrétaire de M. Falcone que hier, après sa déposition, alors qu’elle rejoignait son véhicule dans le parking devant le palais de justice, elle avait été abordée par un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, qui lui avait demandé si “elle était fière de son témoignage”."
Pour terroriser les secrétaires on a des champions.