Un prêtre au petit déj'
La Croix, 18 avril 2010 :
"Une lettre, envoyée en 2001 par le cardinal Castrillon Hoyos, alors préfet de la congrégation pour le clergé, mais à qui on venait d’enlever la responsabilité de la gestion des cas de prêtres responsables d’abus sexuel sur mineurs, vient d’être rendue publique. Dans ce courrier, le cardinal félicitait Mgr Pican, alors évêque de Bayeux-Lisieux, de ne pas avoir dénoncé un prêtre coupable de tels actes [...] À l’époque, Mgr Pican avait en effet été condamné à trois mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé un prêtre coupable d’abus sur mineurs, lequel prêtre fut lui-même condamné en 2000 à 18 ans de prison. « Vous avez bien agi et je me réjouis d’avoir un confrère dans l’épiscopat qui, aux yeux de l’histoire et de tous les autres évêques du monde, aura préféré la prison plutôt que de dénoncer son fils-prêtre », explique même le cardinal qui justifie ainsi sa position : « en effet, la relation entre les prêtres et leur évêque n’est pas professionnelle, c’est une relation sacramentelle, qui créé des liens très spéciaux de paternité spirituelle »."
La Croix, 18 avril 2010 :
"Une lettre, envoyée en 2001 par le cardinal Castrillon Hoyos, alors préfet de la congrégation pour le clergé, mais à qui on venait d’enlever la responsabilité de la gestion des cas de prêtres responsables d’abus sexuel sur mineurs, vient d’être rendue publique. Dans ce courrier, le cardinal félicitait Mgr Pican, alors évêque de Bayeux-Lisieux, de ne pas avoir dénoncé un prêtre coupable de tels actes [...] À l’époque, Mgr Pican avait en effet été condamné à trois mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé un prêtre coupable d’abus sur mineurs, lequel prêtre fut lui-même condamné en 2000 à 18 ans de prison. « Vous avez bien agi et je me réjouis d’avoir un confrère dans l’épiscopat qui, aux yeux de l’histoire et de tous les autres évêques du monde, aura préféré la prison plutôt que de dénoncer son fils-prêtre », explique même le cardinal qui justifie ainsi sa position : « en effet, la relation entre les prêtres et leur évêque n’est pas professionnelle, c’est une relation sacramentelle, qui créé des liens très spéciaux de paternité spirituelle »."