mercredi 6 octobre 2010

Jour 1244

They want to break Free

Si le geste est commercial, il n'en est pas moins exemplaire (le Monde, 6 octobre 2010) :

"Selon la loi Création et Internet de juin 2009, les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) doivent transmettre à l'Hadopi, dans les huit jours suivant la demande, les données à caractère personnel d'un abonné soupçonné de piratage.

Premier pied de nez de Free : au lieu d'envoyer ces informations par e-mail, comme le font la plupart des FAI, l'opérateur les a fait porter par courrier, en mains propres – tout en respectant le délai imparti, ce qui lui permet d'éviter l'amende de 1 500 euros prévue par la loi en cas de non-coopération (3 000 euros en cas de récidive).

Deuxième acte de résistance : Free refuse, pour l'instant, de relayer les courriels de recommandation par lesquels l'Hadopi informe les internautes que leur "accès à Internet a été utilisé pour commettre des faits qui peuvent constituer une infraction pénale"."