Travailler plus pour ceux qui gagnent beaucoup plus
L'Observatoire des Inégalités, le 7 juillet 2009 :
"Un coin du voile se lève sur les inégalités de salaires. Le rapport du directeur général de l’Insee Jean-Philippe Cotis sur le partage de la valeur ajoutée (lire en ligne) confirme pour la première fois officiellement ce que les travaux du chercheur Camille Landais avaient montré : l’élévation des plus hauts revenus. Au cours des dix dernières années, les 0,1 % les mieux rémunérés (environ 13 000 salariés) ont vu leur salaire mensuel brut progresser (inflation déduite) de 19 374 à 24 000 euros, un gain de 28 % soit 5 426 euros. Pour la plupart des 60 % des salariés les moins bien payés, le gain n’a pas dépassé les 130 euros. [...] En 2007, la moitié des salariés du privé à temps plein touchent un salaire net inférieur à 1 594 euros mensuels [...] Si l’on prend les 40 % des salariés du milieu de la répartition (au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 30 % les mieux payés), on obtient des salaires nets compris entre 1 300 et 2 000 euros pour des temps complets. C’est à ce niveau que se situent les "classes moyennes" du point de vue des salaires nets pour des temps pleins."
L'Observatoire des Inégalités, le 7 juillet 2009 :
"Un coin du voile se lève sur les inégalités de salaires. Le rapport du directeur général de l’Insee Jean-Philippe Cotis sur le partage de la valeur ajoutée (lire en ligne) confirme pour la première fois officiellement ce que les travaux du chercheur Camille Landais avaient montré : l’élévation des plus hauts revenus. Au cours des dix dernières années, les 0,1 % les mieux rémunérés (environ 13 000 salariés) ont vu leur salaire mensuel brut progresser (inflation déduite) de 19 374 à 24 000 euros, un gain de 28 % soit 5 426 euros. Pour la plupart des 60 % des salariés les moins bien payés, le gain n’a pas dépassé les 130 euros. [...] En 2007, la moitié des salariés du privé à temps plein touchent un salaire net inférieur à 1 594 euros mensuels [...] Si l’on prend les 40 % des salariés du milieu de la répartition (au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 30 % les mieux payés), on obtient des salaires nets compris entre 1 300 et 2 000 euros pour des temps complets. C’est à ce niveau que se situent les "classes moyennes" du point de vue des salaires nets pour des temps pleins."