École de la pensée positive
Ligue des Droits de l'Homme, le 20 janvier 2010 :
"La Ligue des droits de l’Homme s’alarme, par ailleurs, de décisions et interventions diverses dont le point commun semble être de chercher à porter atteinte à la liberté critique des enseignants, qui est pourtant un élément essentiel de la laïcité, en tentant de développer leur obéissance à l’exécutif :
• la création aux concours de recrutement des enseignants, Capes et agrégation, d’une épreuve orale sur la « compétence à agir en fonctionnaire de l’État » et de façon « responsable », qui peut cacher une tentative de sélectionner les candidats en fonction de leur soumission au pouvoir politique et de leur absence d’esprit critique ;
• la sanction par le ministère de l’Éducation nationale contre un professeur à l’École polytechnique, consistant à l’écarter d’un groupe d’experts où il travaillait depuis plusieurs années, pour avoir signé un appel contre la suppression de l’histoire obligatoire en Terminale scientifique ;
• les poursuites contre un professeur de sciences politiques à l’Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, spécialiste des sondages, assigné en diffamation par Patrick Buisson, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, alors que cet enseignant, dans le cadre de sa discipline universitaire, n’avait fait que mettre en évidence les sommes dépensées par l’Elysée pour payer des sondages d’opinion à la société Publifact dirigée par Patrick Buisson."
Ligue des Droits de l'Homme, le 20 janvier 2010 :
"La Ligue des droits de l’Homme s’alarme, par ailleurs, de décisions et interventions diverses dont le point commun semble être de chercher à porter atteinte à la liberté critique des enseignants, qui est pourtant un élément essentiel de la laïcité, en tentant de développer leur obéissance à l’exécutif :
• la création aux concours de recrutement des enseignants, Capes et agrégation, d’une épreuve orale sur la « compétence à agir en fonctionnaire de l’État » et de façon « responsable », qui peut cacher une tentative de sélectionner les candidats en fonction de leur soumission au pouvoir politique et de leur absence d’esprit critique ;
• la sanction par le ministère de l’Éducation nationale contre un professeur à l’École polytechnique, consistant à l’écarter d’un groupe d’experts où il travaillait depuis plusieurs années, pour avoir signé un appel contre la suppression de l’histoire obligatoire en Terminale scientifique ;
• les poursuites contre un professeur de sciences politiques à l’Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, spécialiste des sondages, assigné en diffamation par Patrick Buisson, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, alors que cet enseignant, dans le cadre de sa discipline universitaire, n’avait fait que mettre en évidence les sommes dépensées par l’Elysée pour payer des sondages d’opinion à la société Publifact dirigée par Patrick Buisson."