dimanche 27 mars 2011

Jours 1415 & 1416

Une société géniale

Libération, le 25 mars 2011 :

"Les profits insolents des grandes banques françaises en 2010 s’accompagnent de substantielles gratifications pour leurs dirigeants. François Pérol par exemple. En sus de son fixe (inchangé à 550 000 euros), le patron de BPCE va toucher au titre de 2010 une rémunération variable de 1,05 million, dont 70% échelonnés sur trois ans. Un mieux très net : Pérol, dont le groupe a eu recours à l’aide publique pour sortir de la crise, avait renoncé en 2009 à son bonus. Le DG de BNP Paribas, Baudouin Prot, n’est pas en reste. A son fixe inchangé (1 million), s’ajoute une grattouille de 1,67 million dont 60% versés sur trois ans. Un pactole inférieur de 26% à celui encaissé en 2007, mais sans doute destiné à s’arrondir, le document de référence de BNP Paribas précisant qu’«un dispositif pour associer les dirigeants à la valorisation de l’action sur le long terme est à l’étude»… Frédéric Oudéa, patron de la Société générale, est plus clair. A son fixe (inchangé à 850 000 euros), s’ajoute une enveloppe de 3,2 millions d’euros, dont 80% échelonnés. Tout compris cette fois."