Police de la santé
Libébordeaux, le 23 novembre 2009 :
"Drôle de manière de commencer la semaine, pour les élèves de Saint-Sulpice-de-Royan, petite commune de 2800 âmes en Charente maritime. Accueillis en classe ce matin, comme tous les lundis, ils ont été renvoyés chez eux dès 9h30, par la gendarmerie venue faire appliquer l’arrêté de fermeture de l’école. Tout avait commencé vendredi soir, avec un coup de fil de la préfecture à 20 heures passées, informant le maire Martial de Villelume (divers droite) que les sept classes de l’établissement n’accueilleraient aucun élève de la semaine. «J’ai trouvé le procédé un peu cavalier, il était tard, c’était compliqué de prévenir les familles, j’ai donc estimé qu’on avait tout le temps de voir quelle était la réalité de l’infection, et qu’on ouvrirait normalement aujourd’hui pour en discuter tous ensemble». C’est ce qui a été fait. Jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. [...] Quatorze enfants étaient malades la semaine dernière, sur plus de 160. Aucun test n’a été pratiqué pour vérifier s’il s’agissait de grippe A. «On fonctionne sur de la suspicion, poursuit Martial de Villelume. Rien n’est avéré. L’an dernier, à la même époque, il y avait autant d’absents, sinon plus. C’est de saison, les gastro, les rhinites, les otites, les angines, et quelques grippes». Pour lui, la mesure n’a «aucun sens». «Tous les parents n’ont pas forcément de solution pour faire garder les enfants. Ca veut dire qu’ils vont s’organiser pour les regrouper chez les uns, chez les autres, et ça ne résout absolument aucun problème s’il s’agit d’éviter la contamination»."
Libébordeaux, le 23 novembre 2009 :
"Drôle de manière de commencer la semaine, pour les élèves de Saint-Sulpice-de-Royan, petite commune de 2800 âmes en Charente maritime. Accueillis en classe ce matin, comme tous les lundis, ils ont été renvoyés chez eux dès 9h30, par la gendarmerie venue faire appliquer l’arrêté de fermeture de l’école. Tout avait commencé vendredi soir, avec un coup de fil de la préfecture à 20 heures passées, informant le maire Martial de Villelume (divers droite) que les sept classes de l’établissement n’accueilleraient aucun élève de la semaine. «J’ai trouvé le procédé un peu cavalier, il était tard, c’était compliqué de prévenir les familles, j’ai donc estimé qu’on avait tout le temps de voir quelle était la réalité de l’infection, et qu’on ouvrirait normalement aujourd’hui pour en discuter tous ensemble». C’est ce qui a été fait. Jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. [...] Quatorze enfants étaient malades la semaine dernière, sur plus de 160. Aucun test n’a été pratiqué pour vérifier s’il s’agissait de grippe A. «On fonctionne sur de la suspicion, poursuit Martial de Villelume. Rien n’est avéré. L’an dernier, à la même époque, il y avait autant d’absents, sinon plus. C’est de saison, les gastro, les rhinites, les otites, les angines, et quelques grippes». Pour lui, la mesure n’a «aucun sens». «Tous les parents n’ont pas forcément de solution pour faire garder les enfants. Ca veut dire qu’ils vont s’organiser pour les regrouper chez les uns, chez les autres, et ça ne résout absolument aucun problème s’il s’agit d’éviter la contamination»."