La pétition de la semaine
Ligue des Droits de l'Homme, le 23 novembre 2009 :
"« La loi Bachelot « Hôpital Santé Territoire » accélère la logique de rentabilité à l’hôpital. Elle impose aux établissements hospitaliers restructurations, fusions, regroupements… Son objectif : diminuer les dépenses à tout prix, travailler plus avec moins de personnel…
Cette politique signifie le démantèlement des structures qui pratiquent les interruptions volontaires de grossesse. Rien n’a été fait pour le maintien de cette activité malgré les affirmations des pouvoirs publics.
Il s’agit d’une atteinte grave à l’obligation d’organiser l’offre de soin en matière d’avortement à l’hôpital public, une remise en cause de la qualité des soins. Délais d’attente importants, refus de la prise en charge en particulier des mineures et des étrangères sans papiers, quota d’IVG, sectorisation et fermetures de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères.
Ce processus de dégradation répond autant à des objectifs idéologiques qu’économiques. C’est la liberté des femmes de décider d’avoir ou non des enfants qui est remise en cause."
Ligue des Droits de l'Homme, le 23 novembre 2009 :
"« La loi Bachelot « Hôpital Santé Territoire » accélère la logique de rentabilité à l’hôpital. Elle impose aux établissements hospitaliers restructurations, fusions, regroupements… Son objectif : diminuer les dépenses à tout prix, travailler plus avec moins de personnel…
Cette politique signifie le démantèlement des structures qui pratiquent les interruptions volontaires de grossesse. Rien n’a été fait pour le maintien de cette activité malgré les affirmations des pouvoirs publics.
Il s’agit d’une atteinte grave à l’obligation d’organiser l’offre de soin en matière d’avortement à l’hôpital public, une remise en cause de la qualité des soins. Délais d’attente importants, refus de la prise en charge en particulier des mineures et des étrangères sans papiers, quota d’IVG, sectorisation et fermetures de structures sont la traduction concrète de cette politique pour les usagères.
Ce processus de dégradation répond autant à des objectifs idéologiques qu’économiques. C’est la liberté des femmes de décider d’avoir ou non des enfants qui est remise en cause."