Crevez sales pauvres
Libération, le 19 avril 2011 :
"En dehors du pouvoir dont il dispose encore sur certains prix (gaz, électricité…), le gouvernement peut donner un coup de pouce au Smic (10% des salariés) ou augmenter l’indice des fonctionnaires (5,2 millions d’agents). Or, depuis son élection, le président de la République s’est précisément refusé à accorder le moindre rab aux smicards, au-delà de ce que prévoit la formule légale. Celui-ci augmentera bien dans les mois qui viennent (en plus de la hausse intervenue le 1er janvier), mais de façon mécanique, en raison de la hausse de l’inflation. Quant aux fonctionnaires, la négociation salariale qui s’ouvre aujourd’hui s’orienterait, selon les Echos, vers un… 0% d’augmentation. Bref, l’Etat, qui veut intervenir en lieu et place des partenaires sociaux dans le privé, n’utilise même pas les leviers dont il dispose pour ses agents, ou pour les moins fortunés des salariés."
Libération, le 19 avril 2011 :
"En dehors du pouvoir dont il dispose encore sur certains prix (gaz, électricité…), le gouvernement peut donner un coup de pouce au Smic (10% des salariés) ou augmenter l’indice des fonctionnaires (5,2 millions d’agents). Or, depuis son élection, le président de la République s’est précisément refusé à accorder le moindre rab aux smicards, au-delà de ce que prévoit la formule légale. Celui-ci augmentera bien dans les mois qui viennent (en plus de la hausse intervenue le 1er janvier), mais de façon mécanique, en raison de la hausse de l’inflation. Quant aux fonctionnaires, la négociation salariale qui s’ouvre aujourd’hui s’orienterait, selon les Echos, vers un… 0% d’augmentation. Bref, l’Etat, qui veut intervenir en lieu et place des partenaires sociaux dans le privé, n’utilise même pas les leviers dont il dispose pour ses agents, ou pour les moins fortunés des salariés."