Les affaires continuent
Le Monde Diplomatique, 13 mai 2011 :
"Le Fonds monétaire international (FMI) vient de l’admettre : « Près de quatre ans après le début de la crise financière, la confiance dans la stabilité du système bancaire global doit toujours être entièrement restaurée. » Mais ce que le président de la Réserve fédérale américaine, M. Ben Bernanke, qualifie de « pire crise financière de l’histoire mondiale, Grande Dépression [de 1929] comprise) », n’a entraîné aucune sanction pénale aux Etats-Unis. Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan avaient misé sur l’effondrement des placements à risque qu’ils recommandaient avec empressement à leurs clients... Ils s’en tirent au pis avec des amendes, plus souvent avec des bonus. [...] Ainsi, ce qui aurait dû être « la crise de trop » a été une crise pour rien. M. Andrew Cheng, principal conseiller de la Commission de régulation bancaire chinoise, suggère que cette passivité tient à un « problème de capture » des Etats par leur système financier. Autant dire que les responsables politiques se comportent trop souvent comme des marionnettes avant tout soucieuses de ne pas déranger le festin des banquiers."
Le Monde Diplomatique, 13 mai 2011 :
"Le Fonds monétaire international (FMI) vient de l’admettre : « Près de quatre ans après le début de la crise financière, la confiance dans la stabilité du système bancaire global doit toujours être entièrement restaurée. » Mais ce que le président de la Réserve fédérale américaine, M. Ben Bernanke, qualifie de « pire crise financière de l’histoire mondiale, Grande Dépression [de 1929] comprise) », n’a entraîné aucune sanction pénale aux Etats-Unis. Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan avaient misé sur l’effondrement des placements à risque qu’ils recommandaient avec empressement à leurs clients... Ils s’en tirent au pis avec des amendes, plus souvent avec des bonus. [...] Ainsi, ce qui aurait dû être « la crise de trop » a été une crise pour rien. M. Andrew Cheng, principal conseiller de la Commission de régulation bancaire chinoise, suggère que cette passivité tient à un « problème de capture » des Etats par leur système financier. Autant dire que les responsables politiques se comportent trop souvent comme des marionnettes avant tout soucieuses de ne pas déranger le festin des banquiers."