Une puce "vie quotidienne", sympathique non ?
Libération, le 1er juin 2011 :
"Le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une proposition de loi UMP, soutenue par le gouvernement, visant à instaurer une nouvelle carte d'identité électronique.
Cette carte intégrera deux puces. La première contiendra les informations d'identité de son propriétaire (état civil, adresse, taille et couleur des yeux, empreintes digitales, photographie). Une seconde puce, facultative, permettra au titulaire de s'identifier sur internet et "de mettre en oeuvre sa signature électronique". Le propriétaire de la carte pourra décider quelles informations il communique sur internet. Le texte interdit que ceux qui refusent cette fonctionnalité soient évincés de certains services ou transactions en ligne.
Selon les auteurs de la proposition de loi, les sénateurs UMP René Lecerf et Michel Houel, le but est en premier lieu de "renforcer les moyens de lutte contre les fraudes à l'identité". Ils évaluent les usurpations à 200.000 par an.
"Equiper la carte d'identité d'informations biométriques sécurisées évitera ce genre de drames et renforcera la sécurité de tous en interdisant par exemple le franchissement de tous les barrages dans des lieux stratégiques comme les aéroports", a expliqué M. Lecerf.
Le texte limite l'usage du fichier biométrique à la seule lutte contre la fraude à l'identité. La commission des lois du Sénat a doublé "les garanties juridiques de garanties matérielles, afin d'en interdire l'utilisation dans le cadre des recherches criminelles. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, au nom de l'efficacité de la lutte contre les usurpations d'identité, a tenté d'assouplir le dispositif mais il a été mis en minorité sur cette question.
Le texte a été voté par la majorité UMP et Union centriste. Les socialistes se sont abstenus et le CRC-SPG (PCF et Parti de Gauche) a voté contre. Eliane Assassi (CRC-SPG) a dénoncé "la création d'un nouveau fichier" et estimé que la nouvelle carte d'identité "ne doit pas être considérée comme un outil au service du commerce en ligne". Virginie Klès (PS) a déclaré que "ce texte nous convient, hormis sur la gestion des données contenues dans la puce "vie quotidienne".
Claude Guéant s'est félicité d'un texte qui "rendra un service efficace et sûr".
La proposition de loi doit encore être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour poursuivre son parcours parlementaire."
Libération, le 1er juin 2011 :
"Le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une proposition de loi UMP, soutenue par le gouvernement, visant à instaurer une nouvelle carte d'identité électronique.
Cette carte intégrera deux puces. La première contiendra les informations d'identité de son propriétaire (état civil, adresse, taille et couleur des yeux, empreintes digitales, photographie). Une seconde puce, facultative, permettra au titulaire de s'identifier sur internet et "de mettre en oeuvre sa signature électronique". Le propriétaire de la carte pourra décider quelles informations il communique sur internet. Le texte interdit que ceux qui refusent cette fonctionnalité soient évincés de certains services ou transactions en ligne.
Selon les auteurs de la proposition de loi, les sénateurs UMP René Lecerf et Michel Houel, le but est en premier lieu de "renforcer les moyens de lutte contre les fraudes à l'identité". Ils évaluent les usurpations à 200.000 par an.
"Equiper la carte d'identité d'informations biométriques sécurisées évitera ce genre de drames et renforcera la sécurité de tous en interdisant par exemple le franchissement de tous les barrages dans des lieux stratégiques comme les aéroports", a expliqué M. Lecerf.
Le texte limite l'usage du fichier biométrique à la seule lutte contre la fraude à l'identité. La commission des lois du Sénat a doublé "les garanties juridiques de garanties matérielles, afin d'en interdire l'utilisation dans le cadre des recherches criminelles. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, au nom de l'efficacité de la lutte contre les usurpations d'identité, a tenté d'assouplir le dispositif mais il a été mis en minorité sur cette question.
Le texte a été voté par la majorité UMP et Union centriste. Les socialistes se sont abstenus et le CRC-SPG (PCF et Parti de Gauche) a voté contre. Eliane Assassi (CRC-SPG) a dénoncé "la création d'un nouveau fichier" et estimé que la nouvelle carte d'identité "ne doit pas être considérée comme un outil au service du commerce en ligne". Virginie Klès (PS) a déclaré que "ce texte nous convient, hormis sur la gestion des données contenues dans la puce "vie quotidienne".
Claude Guéant s'est félicité d'un texte qui "rendra un service efficace et sûr".
La proposition de loi doit encore être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour poursuivre son parcours parlementaire."