Au revoir l'école
Le Monde, 21 juin 2011 :
"Le "gel" des fermetures de classes en primaire, annoncé par le chef de l'Etat mardi 21 juin, n'est pas un "gel" des coupes budgétaires. Le gouvernement continuera bel et bien dans le budget 2012 à ne pas remplacer la moitié des départs en retraite d'enseignants. Il supprimera encore une fois 16 000 postes, compte tenu des prévisions de départs en retraite. Et s'il ne ferme aucune classe, c'est parce qu'il récupérera plusieurs milliers de postes de maîtres du premier degré qui ne sont pas à temps plein devant une classe. [...] Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale et ancien recteur, la mission devient d'autant plus difficile que les coupes les moins douloureuses ont déjà été faites en quatre ans. "On a ciblé les postes de remplaçants, les postes dégagés pour la formation des enseignants, les conseillers pédagogiques, les animateurs en langues ou en informatique, les enseignants chargés des élèves en difficulté…", précise-t-il. "On est arrivé à l'os ; désormais, il s'agit de s'attaquer à l'os.""
Le Monde, 21 juin 2011 :
"Le "gel" des fermetures de classes en primaire, annoncé par le chef de l'Etat mardi 21 juin, n'est pas un "gel" des coupes budgétaires. Le gouvernement continuera bel et bien dans le budget 2012 à ne pas remplacer la moitié des départs en retraite d'enseignants. Il supprimera encore une fois 16 000 postes, compte tenu des prévisions de départs en retraite. Et s'il ne ferme aucune classe, c'est parce qu'il récupérera plusieurs milliers de postes de maîtres du premier degré qui ne sont pas à temps plein devant une classe. [...] Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale et ancien recteur, la mission devient d'autant plus difficile que les coupes les moins douloureuses ont déjà été faites en quatre ans. "On a ciblé les postes de remplaçants, les postes dégagés pour la formation des enseignants, les conseillers pédagogiques, les animateurs en langues ou en informatique, les enseignants chargés des élèves en difficulté…", précise-t-il. "On est arrivé à l'os ; désormais, il s'agit de s'attaquer à l'os.""