La Guyane, tous le monde s'en fout
Ligue des Droits de l'Homme, le 29 juin 2011 :
"Le 14 septembre 2009, la Haute autorité contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) constatait que la scolarisation était entravée par plusieurs exigences abusives de documents en matière d’inscription scolaire et d’accès à la cantine. Elle validait les solutions élaborées en 2006 par l’Observatoire de la non scolarisation en Guyane et recommandait aux autorités compétentes de mettre fin à ces « pratiques litigieuses ». Elle relevait enfin la faible scolarisation des nouveaux arrivants et un manque manifeste de suivi des dispositifs d’accompagnement.
Or, en octobre 2010 le collectif pour la scolarisation de tous les enfants en Guyane constatait qu’« après les délais prescrits aux mairies pour rectifier leurs listes de pièces à fournir pour l’inscription des enfants à l’école, les demandes ne correspondent toujours pas aux recommandations de la Halde, malgré quelques modifications » ; il ajoutait que si les faits persistaient, il se verrait « contraint de préparer une nouvelle saisine pour que l’accès à l’éducation soit enfin une réalité pour tous les enfants de Guyane ».
En 2011, malgré quelques adaptations, les pratiques constatées par la Halde perdurent ; elles concernent principalement l’accès à l’éducation de nombreux jeunes étrangers ou issus de groupes minoritaires. L’échec scolaire est d’ailleurs prépondérant pour ces mêmes jeunes, tant par un système scolaire ignorant les diversités culturelles et linguistiques que par des transports inadaptés à la dispersion géographique.
Les associations et syndicats signataires ont donc présenté au Défenseur des Droits, le 17 juin 2011, une « réclamation relatives aux mesures discriminatoires en matière de droit à l’éducation en Guyane, plus particulièrement à l’encontre d’enfants étrangers et de ceux issus de groupes minoritaires »."
Ligue des Droits de l'Homme, le 29 juin 2011 :
"Le 14 septembre 2009, la Haute autorité contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) constatait que la scolarisation était entravée par plusieurs exigences abusives de documents en matière d’inscription scolaire et d’accès à la cantine. Elle validait les solutions élaborées en 2006 par l’Observatoire de la non scolarisation en Guyane et recommandait aux autorités compétentes de mettre fin à ces « pratiques litigieuses ». Elle relevait enfin la faible scolarisation des nouveaux arrivants et un manque manifeste de suivi des dispositifs d’accompagnement.
Or, en octobre 2010 le collectif pour la scolarisation de tous les enfants en Guyane constatait qu’« après les délais prescrits aux mairies pour rectifier leurs listes de pièces à fournir pour l’inscription des enfants à l’école, les demandes ne correspondent toujours pas aux recommandations de la Halde, malgré quelques modifications » ; il ajoutait que si les faits persistaient, il se verrait « contraint de préparer une nouvelle saisine pour que l’accès à l’éducation soit enfin une réalité pour tous les enfants de Guyane ».
En 2011, malgré quelques adaptations, les pratiques constatées par la Halde perdurent ; elles concernent principalement l’accès à l’éducation de nombreux jeunes étrangers ou issus de groupes minoritaires. L’échec scolaire est d’ailleurs prépondérant pour ces mêmes jeunes, tant par un système scolaire ignorant les diversités culturelles et linguistiques que par des transports inadaptés à la dispersion géographique.
Les associations et syndicats signataires ont donc présenté au Défenseur des Droits, le 17 juin 2011, une « réclamation relatives aux mesures discriminatoires en matière de droit à l’éducation en Guyane, plus particulièrement à l’encontre d’enfants étrangers et de ceux issus de groupes minoritaires »."