Perse et police
L'International Herald Tribune, 6 décembre 2007 :
"U.S. intelligence agencies reversed their view about the status of Iran's nuclear weapons program after they obtained notes last summer from the deliberations of Iranian military officials involved in the program, according to senior U.S. intelligence and government officials. [...] The notes included conversations and deliberations in which some of the [Iranian] military officials complained bitterly about [...] a decision by their superiors in late 2003 to end a complex engineering effort to design nuclear weapons [...] Ultimately, the notes and deliberations were corroborated by other intelligence, the officials said, including intercepted conversations among Iranian officials, collected in recent months."
Conférence de presse de Nicolas avec Angela Merkel, le 6 décembre 2007 :
"Nonobstant les derniers éléments, chacun est bien conscient du fait qu'il y a une volonté des dirigeants iraniens d'obtenir le nucléaire militaire"
Le Monde, 7 décembre 2007 :
"Le journaliste Guillaume Dasquié a été mis en examen, jeudi 6 décembre, pour compromission du secret de la défense. Il est reproché à M. Dasquié d'avoir divulgué, dans Le Monde du 17 avril, des documents non déclassifiées provenant de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), sur les informations dont disposaient les services de renseignements français sur Al-Qaida avant les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense, avait saisi le garde des sceaux d'une plainte contre X [...] "Je suis bouleversé par la procédure que j'ai vécue, explique Guillaume Dasquié. L'objet de la garde à vue était vraiment de connaître mes sources. [...] j'ai été surpris des fortes incitations que j'ai subies de la part de membres du parquet et de la DST pour ne pas faire usage de l'article 109 du code pénal, sur le secret des sources", explique-t-il. Selon lui, on lui aurait fait comprendre qu'il serait placé sous mandat de dépôt s'il ne parlait pas. [...] Reporters sans frontières a dénoncé dans un communiqué les "procédés abusifs" utilisés à l'encontre de M. Dasquié, estimant qu'on "ne peut pas faire porter la responsabilité de fuites, au sein des services de renseignement ou d'un cabinet d'instruction, à un journaliste qui divulgue des documents méritant, en l'occurrence, d'être portés à la connaissance du public. Guillaume Dasquié a fait son métier. Il ne doit pas être traité ainsi." "
L'International Herald Tribune, 6 décembre 2007 :
"U.S. intelligence agencies reversed their view about the status of Iran's nuclear weapons program after they obtained notes last summer from the deliberations of Iranian military officials involved in the program, according to senior U.S. intelligence and government officials. [...] The notes included conversations and deliberations in which some of the [Iranian] military officials complained bitterly about [...] a decision by their superiors in late 2003 to end a complex engineering effort to design nuclear weapons [...] Ultimately, the notes and deliberations were corroborated by other intelligence, the officials said, including intercepted conversations among Iranian officials, collected in recent months."
Conférence de presse de Nicolas avec Angela Merkel, le 6 décembre 2007 :
"Nonobstant les derniers éléments, chacun est bien conscient du fait qu'il y a une volonté des dirigeants iraniens d'obtenir le nucléaire militaire"
Le Monde, 7 décembre 2007 :
"Le journaliste Guillaume Dasquié a été mis en examen, jeudi 6 décembre, pour compromission du secret de la défense. Il est reproché à M. Dasquié d'avoir divulgué, dans Le Monde du 17 avril, des documents non déclassifiées provenant de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), sur les informations dont disposaient les services de renseignements français sur Al-Qaida avant les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense, avait saisi le garde des sceaux d'une plainte contre X [...] "Je suis bouleversé par la procédure que j'ai vécue, explique Guillaume Dasquié. L'objet de la garde à vue était vraiment de connaître mes sources. [...] j'ai été surpris des fortes incitations que j'ai subies de la part de membres du parquet et de la DST pour ne pas faire usage de l'article 109 du code pénal, sur le secret des sources", explique-t-il. Selon lui, on lui aurait fait comprendre qu'il serait placé sous mandat de dépôt s'il ne parlait pas. [...] Reporters sans frontières a dénoncé dans un communiqué les "procédés abusifs" utilisés à l'encontre de M. Dasquié, estimant qu'on "ne peut pas faire porter la responsabilité de fuites, au sein des services de renseignement ou d'un cabinet d'instruction, à un journaliste qui divulgue des documents méritant, en l'occurrence, d'être portés à la connaissance du public. Guillaume Dasquié a fait son métier. Il ne doit pas être traité ainsi." "