mardi 25 décembre 2007

Jour 232

Le Nom de la Rose

Comme l'a rappelé il y a peu Nicolas :

"Et puis je veux dire également que, s'il existe incontestablement une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu'il existe aussi une réflexion morale inspirée de convictions religieuses."

Une dépêche AFP du 25 décembre 2007 :

"Une trentaine de personnes, parmi lesquels des frères franciscains, ont réalisé un cercle de silence, aujourd'hui sur la place du Capitole à Toulouse, pour dénoncer l'enfermement des sans-papiers dans des centres de rétention. [...] Cette action avait comme but de "sensibiliser le citoyen lambda sur la situation des personnes étrangères en situation irrégulière" et "exprimer l'inquiétude sur les conditions d'enfermement" dans des centres de rétention administrative.
"Avec notre action, nous plaçons le centre de rétention de Cornebarrieu (en banlieue toulousaine) en plein centre de Toulouse", a souligné frère Stéphane, l'un des membres de la communauté franciscaine, qui a salué l'action menée par "les enseignants et les parents dans le Réseau éducation sans frontières" ou celle "des associations d'aide aux sans-papiers au niveau national".

On en apprends un peu plus sur le site des frères franciscains de Toulouse :

"A partir du 30 octobre, tous les derniers mardi du mois de 18 h 30 à 19 h 30, des frères franciscains et des membres de la famille franciscaine toulousaine se retrouveront place du Capitole, en silence et en prière, pour dénoncer l’enfermement par le gouvernement dans des centres de rétention des personnes étrangères en situation irrégulière.

Comme frères de saint François d’Assise et au nom de l’Evangile, nous ne pouvons laisser faire cela. Par ce geste nous voulons apporter notre contribution au travail mené, sur le terrain et auprès des décideurs publics, par différentes associations dont nous saluons les actions.

Nous dénonçons d’une part l’enfermement de personnes dont le seul crime est d’être entré en France pour vivre mieux ou pour sauver leur vie. D’autre part, nous tenons à manifester notre inquiétude devant les conditions de détention elles-mêmes :
Le centre de rétention de Cornebarrieu, ville de la banlieue de Toulouse, est muni de vitres anti-chocs et entouré de grillages et de fils de fer barbelés à deux niveaux (à 20 m et 100 m du bâtiment).
La cour où peuvent s’amuser les enfants est encore doublement sécurisée à tel point que de grandes plaques métalliques ont été posées afin d’éviter tout regard extérieur. S’agirait-il de personnes à ce point dangereuses pour nous ?

Saurons-nous trouver des solutions plus respectueuses de l’être humain et de tous ses besoins,ceux des enfants notamment ?
"