Le Canard enchaîné, le 12 décembre 2007, article cité par l'Observatoire International des Prisons :
« L'Observatoire international des prisons (OIP), qui dénonce inlassablement suicides, absence de soins, tabassages et autres brimades en détention, a reçu la monnaie de sa pièce. Il vient pour la première fois de se voir refuser sa subvention annuelle par Matignon. Tout un symbole : cela fait dix ans que cette bande d'empêcheurs d'enfermer en rond recevait des services du Premier ministre une modeste somme (ramenée) à 10 000 euros par Raffarin en 2003, sur 40 000 demandés). Et ce au titre de la « défense des droits de l'homme », comme Villepin l'avait encore spécifié le 10 juillet 2006...
Alors , plus rien à signaler dans les taules surpeuplées de France depuis l'élection de Magic Sarko ? Un nouveau rapport du Comité de prévention de la torture du Conseil de l'Europe vient pourtant de dénoncer des « traitements inhumains et dégradants », en pointant les hospitalisations menottes au poignets, le manque de soins psychiatriques, l'abus du placement à l'isolement ou les transferts disciplinaires. Du coup, Patrick Marest, le délégué général de l'OIP, a interpellé, le 10 décembre, Rama Yade, la très remuante sous-ministre aux droits de l'homme. Il n'y a pas que les geôles de Khadafi, celles de France aussi mériteraient un peu d'attention... Coïncidence, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie, qui dépend également de Matignon, vient aussi de sucrer à l'OIP une subvention annuelle de 40 000 euros, tout comme elle a coupé les vivres à Act Up et à d'autres associations engagées.
La reprise en main est en marche : le futur contrôleur général des prisons (fonction que va créer Rachida Dati) sera heureusement indépendant, pas vrai ? »
Alors , plus rien à signaler dans les taules surpeuplées de France depuis l'élection de Magic Sarko ? Un nouveau rapport du Comité de prévention de la torture du Conseil de l'Europe vient pourtant de dénoncer des « traitements inhumains et dégradants », en pointant les hospitalisations menottes au poignets, le manque de soins psychiatriques, l'abus du placement à l'isolement ou les transferts disciplinaires. Du coup, Patrick Marest, le délégué général de l'OIP, a interpellé, le 10 décembre, Rama Yade, la très remuante sous-ministre aux droits de l'homme. Il n'y a pas que les geôles de Khadafi, celles de France aussi mériteraient un peu d'attention... Coïncidence, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie, qui dépend également de Matignon, vient aussi de sucrer à l'OIP une subvention annuelle de 40 000 euros, tout comme elle a coupé les vivres à Act Up et à d'autres associations engagées.
La reprise en main est en marche : le futur contrôleur général des prisons (fonction que va créer Rachida Dati) sera heureusement indépendant, pas vrai ? »