Causer plus pour causer plus
Le petit Nicolas, le 26 mai 2008 :
"Je le répète, nous serons jugés sur nos résultats. Et ces résultats, nous les avons déjà : notre croissance 2007 est de 2,2%. [...] nous allons continuer à encourager les gens à travailler plus pour gagner davantage, pour créer des richesses, pour créer de la croissance, pour créer de l’emploi."
Le Monde Diplomatique, juin 2008 :
"Pour une majorité de la population, la vie quotidienne se durcit. En Italie et en Espagne, le mal est imputé à l’euro. Mais le « panier de consommation » britannique coûte lui aussi 15 % de plus qu’il y a un an. Et, dans le même laps de temps, le prix des œufs a augmenté de 30 % aux Etats-Unis ; celui du lait, des tomates, de 15 % ; celui du riz, des pâtes, du pain, de 12 %. Ni le prix des loyers, ni ceux de l’énergie n’apaisent la blessure... Une reprise — aléatoire — de la croissance ne résoudra pas le problème de fond. Inversant un propos fameux datant de 1953 (« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour le pays »), l’ancien ministre des finances américain Lawrence Summers vient d’admettre que « ce qui est bon pour l’économie mondiale et les champions du business ne l’est pas nécessairement pour les salariés »."
Le petit Nicolas, le 26 mai 2008 :
"Je le répète, nous serons jugés sur nos résultats. Et ces résultats, nous les avons déjà : notre croissance 2007 est de 2,2%. [...] nous allons continuer à encourager les gens à travailler plus pour gagner davantage, pour créer des richesses, pour créer de la croissance, pour créer de l’emploi."
Le Monde Diplomatique, juin 2008 :
"Pour une majorité de la population, la vie quotidienne se durcit. En Italie et en Espagne, le mal est imputé à l’euro. Mais le « panier de consommation » britannique coûte lui aussi 15 % de plus qu’il y a un an. Et, dans le même laps de temps, le prix des œufs a augmenté de 30 % aux Etats-Unis ; celui du lait, des tomates, de 15 % ; celui du riz, des pâtes, du pain, de 12 %. Ni le prix des loyers, ni ceux de l’énergie n’apaisent la blessure... Une reprise — aléatoire — de la croissance ne résoudra pas le problème de fond. Inversant un propos fameux datant de 1953 (« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour le pays »), l’ancien ministre des finances américain Lawrence Summers vient d’admettre que « ce qui est bon pour l’économie mondiale et les champions du business ne l’est pas nécessairement pour les salariés »."