Embryon, pirogue et fusée
Libération, le 7 juin 2008 :
"Mme Boutin réunissait samedi le conseil national de son Forum des Républicains Sociaux, parti associé à l’UMP qui revendique 160 élus, dont 3 députés, et 8.000 adhérents [...] Le FRS «défend la primauté de l’homme, ce que nous appelons la loi du moins fort», qui repose notamment sur «la défense du plus fragile», qu’il soit «embryon, en prison ou sans maison», a-t-elle dit. " (mon emphase).
Le Contre Journal :
"Voici résumées brièvement les conséquences désastreuses de décennies d’incurie de l’Etat à l’égard de l’Ecole en Guyane.[...]Monsieur le Président, n’avez-vous pas déclaré souvent et répété le lundi 2 juin « qu’il faut donner plus à ceux qui ont moins » ? Ne venez-vous pas d’affirmer ce même jour que « chacun, où qu’il se trouve et d’où qu’il vienne, aura un égal accès au savoir ». N’avez-vous pas fait inscrire dans la loi le droit opposable à l’éducation ? [...] Comment travailler dans des écoles fantômes quand les classes des enseignants malades sont fermées ? [...] nous ne laisserons pas passer la réforme visant à supprimer des postes[...] A l’ouest, nos enfants n’ont pas de lycées, s’ils doivent continuer leurs études, ils sont obligés d’aller sur le littoral où nous devons créer des internats de qualité pour les recevoir. A l’ouest, les élèves venant des campements peuvent passer la journée sans manger puisque nous n’avons pas de cantine. A l’ouest, les enfants peuvent s’intoxiquer dans des écoles pleines de fientes nocives de chauves-souris. A l’ouest, nous subissons tant d’aberrations que jamais nous ne laisserons passer cette grève sous silence.""
Mon conseil ? Déguisez les enfants guyanais en embryons.
Libération, le 7 juin 2008 :
"Mme Boutin réunissait samedi le conseil national de son Forum des Républicains Sociaux, parti associé à l’UMP qui revendique 160 élus, dont 3 députés, et 8.000 adhérents [...] Le FRS «défend la primauté de l’homme, ce que nous appelons la loi du moins fort», qui repose notamment sur «la défense du plus fragile», qu’il soit «embryon, en prison ou sans maison», a-t-elle dit. " (mon emphase).
Le Contre Journal :
"Voici résumées brièvement les conséquences désastreuses de décennies d’incurie de l’Etat à l’égard de l’Ecole en Guyane.[...]Monsieur le Président, n’avez-vous pas déclaré souvent et répété le lundi 2 juin « qu’il faut donner plus à ceux qui ont moins » ? Ne venez-vous pas d’affirmer ce même jour que « chacun, où qu’il se trouve et d’où qu’il vienne, aura un égal accès au savoir ». N’avez-vous pas fait inscrire dans la loi le droit opposable à l’éducation ? [...] Comment travailler dans des écoles fantômes quand les classes des enseignants malades sont fermées ? [...] nous ne laisserons pas passer la réforme visant à supprimer des postes[...] A l’ouest, nos enfants n’ont pas de lycées, s’ils doivent continuer leurs études, ils sont obligés d’aller sur le littoral où nous devons créer des internats de qualité pour les recevoir. A l’ouest, les élèves venant des campements peuvent passer la journée sans manger puisque nous n’avons pas de cantine. A l’ouest, les enfants peuvent s’intoxiquer dans des écoles pleines de fientes nocives de chauves-souris. A l’ouest, nous subissons tant d’aberrations que jamais nous ne laisserons passer cette grève sous silence.""
Mon conseil ? Déguisez les enfants guyanais en embryons.