Un fichier précoce
Le Syndicat de la Magistrature, le 30 octobre 2008 :
"Appel pour une réunion nationale de résistance au fichier Base Elèves
Le fichage généralisé de l’enfance est en marche… Il se fait progressivement, département par département, académie par académie, dans une indifférence quasi générale.
Nous savons depuis le début que le fichier central Base Elèves n’est pas un simple outil de gestion pour l’Education Nationale mais un des instruments mis en place pour le contrôle de la population. Nous avons compris que l’enjeu immédiat de ce fichier est la création d’un répertoire national d’identification, répertoire à partir duquel tout serait possible. > Donner un matricule (un Identifiant National Elève) à des enfants – et ce à partir de 3 ans – est insupportable.
Le faire sans que les parents aient leur mot à dire est scandaleux (et sans doute illégal).
Depuis le début de cette opération, des collectifs de parents, d’enseignants, d’élus et de citoyens se sont créés contre Base Elèves. Des directrices et des directeurs continuent en conscience à refuser de renseigner le dispositif malgré les sanctions."
Le Syndicat de la Magistrature, le 30 octobre 2008 :
"Appel pour une réunion nationale de résistance au fichier Base Elèves
Le fichage généralisé de l’enfance est en marche… Il se fait progressivement, département par département, académie par académie, dans une indifférence quasi générale.
Nous savons depuis le début que le fichier central Base Elèves n’est pas un simple outil de gestion pour l’Education Nationale mais un des instruments mis en place pour le contrôle de la population. Nous avons compris que l’enjeu immédiat de ce fichier est la création d’un répertoire national d’identification, répertoire à partir duquel tout serait possible. > Donner un matricule (un Identifiant National Elève) à des enfants – et ce à partir de 3 ans – est insupportable.
Le faire sans que les parents aient leur mot à dire est scandaleux (et sans doute illégal).
Depuis le début de cette opération, des collectifs de parents, d’enseignants, d’élus et de citoyens se sont créés contre Base Elèves. Des directrices et des directeurs continuent en conscience à refuser de renseigner le dispositif malgré les sanctions."