On préférait les russes
Sur le site du Réseau Éducation Sans Frontières :
"Officiellement informé de l’imminence de l’opération [décollage, en direction de Kaboul, du premier "vol groupé" franco-anglais depuis 2005.], le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a discrètement manifesté des réticences dans son langage châtié habituel : "Les personnes ayant besoin d’une protection internationale au titre du statut de réfugié de la Convention de Genève de 1951 ou d’autres formes de protection complémentaire ne devraient pas être expulsés vers l’Afghanistan." [...] Qu’à cela ne tienne : dans le Calaisis, les rafles sélectives d’Afghans ont été déclenchées. Rapidement vidé de ses autres occupants, le centre de rétention de Coquelles a soudain "accueilli" une soixantaine d’Afghans qui ne se doutent encore de rien. C’est que l’affrètement d’un "charter" coûte cher et que, pour rentabiliser son "investissement", le ministère français de l’Immigration veille à remplir l’appareil. [...] les jeunes Afghans du voyage, dont on ne saura pas de quoi quelques-uns vont inévitablement mourir. Seront-ils abattus, voire décapités, comme, il y a un mois, le furent plusieurs expulsés par l’Australie ? [...] Ou bien vont-ils tout simplement mourir de faim dans un pays sur lequel diverses institutions internationales ont récemment émis des alertes à la famine passées inaperçues"
Sur le site du Réseau Éducation Sans Frontières :
"Officiellement informé de l’imminence de l’opération [décollage, en direction de Kaboul, du premier "vol groupé" franco-anglais depuis 2005.], le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a discrètement manifesté des réticences dans son langage châtié habituel : "Les personnes ayant besoin d’une protection internationale au titre du statut de réfugié de la Convention de Genève de 1951 ou d’autres formes de protection complémentaire ne devraient pas être expulsés vers l’Afghanistan." [...] Qu’à cela ne tienne : dans le Calaisis, les rafles sélectives d’Afghans ont été déclenchées. Rapidement vidé de ses autres occupants, le centre de rétention de Coquelles a soudain "accueilli" une soixantaine d’Afghans qui ne se doutent encore de rien. C’est que l’affrètement d’un "charter" coûte cher et que, pour rentabiliser son "investissement", le ministère français de l’Immigration veille à remplir l’appareil. [...] les jeunes Afghans du voyage, dont on ne saura pas de quoi quelques-uns vont inévitablement mourir. Seront-ils abattus, voire décapités, comme, il y a un mois, le furent plusieurs expulsés par l’Australie ? [...] Ou bien vont-ils tout simplement mourir de faim dans un pays sur lequel diverses institutions internationales ont récemment émis des alertes à la famine passées inaperçues"