Un juge...
Serge portelli, magistrat et vice-président du Tribunal de Paris, le 15 mars 2009 :
"voici la crise. La crise et sa cohorte de nouvelles contrariantes. Cette pauvreté qu’on dénonçait comme une tare, la voici qui s’étend inexorablement. Beaucoup se lèvent plus tôt mais simplement pour chercher du travail ou fouiller les poubelles. L’assistanat honni, vilipendé à longueur de discours rageurs, il va bien falloir s’y résoudre. Dès lors, la ploutocratie devient honteuse. Les voyages luxueux du Prince se font dans la clandestinité. Plus aucun photographe pour les suites mexicaines fabuleuses. Il faut mentir et mentir encore pour dissimuler ces liens qui unissent le pouvoir et les grandes fortunes, plus ou moins bien acquises. Triche! Il y a triche! Ce n’est pas ce qui était convenu. Nous voulons du cynisme! La rupture, elle était là. Dans cette droite décomplexée, étalant ses richesses, son luxe, son mépris de la pauvreté, son rejet d’un Etat au service de tous et en premier des plus démunis. Il faut assumer encore un peu, Messieurs les Princes. N’essayez pas de vous cacher. N’essayez pas de nous mentir. Quels que soient vos efforts, vous n’y arriverez plus. Vos habitudes sont trop fortes. Votre mépris trop installé. Et votre aveuglement trop profond. Il ne suffit pas de boucler une ville, un village, d’apeurer un pays, pour empêcher le peuple de gronder. Il ne suffit pas de s’exprimer devant des parterres serviles et muets pour convaincre un peuple qui va se révolter."
Serge portelli, magistrat et vice-président du Tribunal de Paris, le 15 mars 2009 :
"voici la crise. La crise et sa cohorte de nouvelles contrariantes. Cette pauvreté qu’on dénonçait comme une tare, la voici qui s’étend inexorablement. Beaucoup se lèvent plus tôt mais simplement pour chercher du travail ou fouiller les poubelles. L’assistanat honni, vilipendé à longueur de discours rageurs, il va bien falloir s’y résoudre. Dès lors, la ploutocratie devient honteuse. Les voyages luxueux du Prince se font dans la clandestinité. Plus aucun photographe pour les suites mexicaines fabuleuses. Il faut mentir et mentir encore pour dissimuler ces liens qui unissent le pouvoir et les grandes fortunes, plus ou moins bien acquises. Triche! Il y a triche! Ce n’est pas ce qui était convenu. Nous voulons du cynisme! La rupture, elle était là. Dans cette droite décomplexée, étalant ses richesses, son luxe, son mépris de la pauvreté, son rejet d’un Etat au service de tous et en premier des plus démunis. Il faut assumer encore un peu, Messieurs les Princes. N’essayez pas de vous cacher. N’essayez pas de nous mentir. Quels que soient vos efforts, vous n’y arriverez plus. Vos habitudes sont trop fortes. Votre mépris trop installé. Et votre aveuglement trop profond. Il ne suffit pas de boucler une ville, un village, d’apeurer un pays, pour empêcher le peuple de gronder. Il ne suffit pas de s’exprimer devant des parterres serviles et muets pour convaincre un peuple qui va se révolter."