Le gros mensonge sur les 35 heures
Libération, le 18 novembre 2010, une des intox du petit Nicolas :
"Le contre-exemple favori de Nicolas Sarkozy pour défendre sa réforme des retraites, c’est les 35 heures. «Quand on a expliqué aux gens qu’on pouvait gagner plus en travaillant moins, on a eu plus de chômage et aucune augmentation de salaire», a-t-il répété. L’augmentation de salaire n’a jamais été au cœur de la réforme des 35 heures, et nul n’a donc pu expliquer, à l’époque, «qu’on pouvait gagner plus en travaillant moins». Néanmoins, et par un effet purement mécanique, le Smic horaire a augmenté de plus de 10% à cette époque. Affirmer par contre que l’«on a eu plus de chômage» est un peu fort de café. En témoigne, l’évolution du taux chômage, certes aidé par une forte croissance à cette époque, mais passé de 10,3% au deuxième trimestre 1998 (première loi Aubry) à 8,3% au premier trimestre 2003 (loi Fillon réformant les 35 heures). Et remonté aujourd’hui à près de 10%..."
Libération, le 18 novembre 2010, une des intox du petit Nicolas :
"Le contre-exemple favori de Nicolas Sarkozy pour défendre sa réforme des retraites, c’est les 35 heures. «Quand on a expliqué aux gens qu’on pouvait gagner plus en travaillant moins, on a eu plus de chômage et aucune augmentation de salaire», a-t-il répété. L’augmentation de salaire n’a jamais été au cœur de la réforme des 35 heures, et nul n’a donc pu expliquer, à l’époque, «qu’on pouvait gagner plus en travaillant moins». Néanmoins, et par un effet purement mécanique, le Smic horaire a augmenté de plus de 10% à cette époque. Affirmer par contre que l’«on a eu plus de chômage» est un peu fort de café. En témoigne, l’évolution du taux chômage, certes aidé par une forte croissance à cette époque, mais passé de 10,3% au deuxième trimestre 1998 (première loi Aubry) à 8,3% au premier trimestre 2003 (loi Fillon réformant les 35 heures). Et remonté aujourd’hui à près de 10%..."