Un certain état d'esprit
Le Figaro, le 21 décembre 2010 :
"Tout commence le 13 mai 2005. Corinne Heileman a mal dormi : une douleur dans son sein gauche l'a lancé toute la nuit. Très inquiète, elle demande, à son arrivée au cabinet où elle travaille depuis plus de cinq ans comme secrétaire, à son employeur, le docteur Billion, de l'examiner. Le diagnostic ne se fait pas attendre : «Corinne, tu as un cancer» lui lance-t-il. A 11h, le second médecin, le docteur Baudienville, l'examine à son tour. Il lui confirme son cancer du sein.
Le même jour, à 19h30, Corinne Heileman est convoquée. «Ils me demandent de m'asseoir, donc je m'assois. Et tranquillement, ils me remettent une lettre griffonnée où il manquait des mots, où il y avait des accolades. Je leur demande ce que c'est : ils me disent que c'est une lettre de licenciement», raconte la salariée"
Le Figaro, le 21 décembre 2010 :
"Tout commence le 13 mai 2005. Corinne Heileman a mal dormi : une douleur dans son sein gauche l'a lancé toute la nuit. Très inquiète, elle demande, à son arrivée au cabinet où elle travaille depuis plus de cinq ans comme secrétaire, à son employeur, le docteur Billion, de l'examiner. Le diagnostic ne se fait pas attendre : «Corinne, tu as un cancer» lui lance-t-il. A 11h, le second médecin, le docteur Baudienville, l'examine à son tour. Il lui confirme son cancer du sein.
Le même jour, à 19h30, Corinne Heileman est convoquée. «Ils me demandent de m'asseoir, donc je m'assois. Et tranquillement, ils me remettent une lettre griffonnée où il manquait des mots, où il y avait des accolades. Je leur demande ce que c'est : ils me disent que c'est une lettre de licenciement», raconte la salariée"