Douce France
La Ligue des Droits de l'Homme, le 21 décembre 2010 :
"Par un référé en date du 15 décembre 2010, la Ligue des droits de l’Homme avait demandé au Tribunal administratif du Val d’Oise la suspension d’un arrêté anti-alcool pris par le maire d’Ermont.
Cet arrêté, anti-précarité déguisé, dont le seul but était de stigmatiser un groupe de population très restreint, a été suspendu par le tribunal.
Comme cela est indiqué dans le mémoire en défense présenté par le maire d’Ermont, le groupe visé est composé de six personnes sans domicile fixe que la municipalité d’Ermont a décidé d’éloigner de la ville vers les communes voisines en prenant à leur encontre des décisions toujours plus contraignantes : fermeture du centre de santé, interdiction de la maraude des restaus du cœur, démolition des murets où ils pouvaient s’asseoir, fermeture des toilettes publiques et enfin arrêté anti-alcool.
Si la Ligue des Droits de l’Homme est satisfaite de la décision du Tribunal, elle s’indigne d’avoir à faire appel à la justice pour rappeler à la municipalité d’Ermont le respect du droit et de la dignité des personnes."
La Ligue des Droits de l'Homme, le 21 décembre 2010 :
"Par un référé en date du 15 décembre 2010, la Ligue des droits de l’Homme avait demandé au Tribunal administratif du Val d’Oise la suspension d’un arrêté anti-alcool pris par le maire d’Ermont.
Cet arrêté, anti-précarité déguisé, dont le seul but était de stigmatiser un groupe de population très restreint, a été suspendu par le tribunal.
Comme cela est indiqué dans le mémoire en défense présenté par le maire d’Ermont, le groupe visé est composé de six personnes sans domicile fixe que la municipalité d’Ermont a décidé d’éloigner de la ville vers les communes voisines en prenant à leur encontre des décisions toujours plus contraignantes : fermeture du centre de santé, interdiction de la maraude des restaus du cœur, démolition des murets où ils pouvaient s’asseoir, fermeture des toilettes publiques et enfin arrêté anti-alcool.
Si la Ligue des Droits de l’Homme est satisfaite de la décision du Tribunal, elle s’indigne d’avoir à faire appel à la justice pour rappeler à la municipalité d’Ermont le respect du droit et de la dignité des personnes."