La justice parle de la police
Le Figaro, 5 décembre 2010 :
"«La police française, ça ressemble un peu à la Gestapo dans ce dossier». Cette phrase, prononcée jeudi au cours d'un réquisitoire, n'en finit pas de créer la polémique. [...] Le second syndicat d'officiers de police de France Synergie s'est déclarée vendredi «indignée» par les propos supposés du substitut de Bobigny. Ce parallèle est «inadmissible et injurieux à l'égard des policiers», a-t-il estimé.[...] Jeudi, les sept policiers comparaissaient pour «dénonciation calomnieuse» et «faux en écriture publique». Trois d'entre eux étaient en outre jugés pour «violence aggravée». Le 9 septembre dernier, à Aulnay-sous-Bois, un policier avait été blessé lors d'une course poursuite, percuté par une voiture. Lui et ses collègues avaient alors accusé le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient. Mais au fil des heures, leurs témoignages s'étaient effrités: ce sont en réalité des collègues d'une deuxième voiture qui étaient à l'origine de l'accident. Cette affaire est «insupportable parce que, par définition, il est incompatible avec la fonction de policier de commettre des délits, et parce qu'elle remet en cause la crédibilité de la police et de la justice», a déclaré le substitut jeudi au cours de sa plaidoirie."
Le Figaro, 5 décembre 2010 :
"«La police française, ça ressemble un peu à la Gestapo dans ce dossier». Cette phrase, prononcée jeudi au cours d'un réquisitoire, n'en finit pas de créer la polémique. [...] Le second syndicat d'officiers de police de France Synergie s'est déclarée vendredi «indignée» par les propos supposés du substitut de Bobigny. Ce parallèle est «inadmissible et injurieux à l'égard des policiers», a-t-il estimé.[...] Jeudi, les sept policiers comparaissaient pour «dénonciation calomnieuse» et «faux en écriture publique». Trois d'entre eux étaient en outre jugés pour «violence aggravée». Le 9 septembre dernier, à Aulnay-sous-Bois, un policier avait été blessé lors d'une course poursuite, percuté par une voiture. Lui et ses collègues avaient alors accusé le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient. Mais au fil des heures, leurs témoignages s'étaient effrités: ce sont en réalité des collègues d'une deuxième voiture qui étaient à l'origine de l'accident. Cette affaire est «insupportable parce que, par définition, il est incompatible avec la fonction de policier de commettre des délits, et parce qu'elle remet en cause la crédibilité de la police et de la justice», a déclaré le substitut jeudi au cours de sa plaidoirie."