C'est le moment de manifester
Libération, le 31 janvier 2011 :
"Grèves de la faim, arrêts maladie collectifs… on n’a jamais vu les CRS aussi en colère… Et l’on n’aurait jamais imaginé que ce puisse être Brice Hortefeux, d’ordinaire si prompt à les mobiliser et à chanter leurs louanges, qui soit à l’origine d’un tel courroux. En confirmant, mercredi, que des études étaient «en cours» sur la fermeture de deux compagnies de CRS, à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) et à Marseille, le ministre de l’Intérieur a déclenché une rébellion inédite au sein des 61 compagnies de policiers CRS (14 000 fonctionnaires au total).
Les CRS n’ayant statutairement pas le droit de grève, ils ont dû imaginer d’autres moyens de protester. Samedi, la compagnie 54 de Marseille, menacée de suppression, a décidé en assemblée générale d’entamer une grève de la faim. En solidarité, une cinquantaine de CRS de la compagnie 53, toujours à Marseille, se sont mis, hier, en arrêt maladie."
Libération, le 31 janvier 2011 :
"Grèves de la faim, arrêts maladie collectifs… on n’a jamais vu les CRS aussi en colère… Et l’on n’aurait jamais imaginé que ce puisse être Brice Hortefeux, d’ordinaire si prompt à les mobiliser et à chanter leurs louanges, qui soit à l’origine d’un tel courroux. En confirmant, mercredi, que des études étaient «en cours» sur la fermeture de deux compagnies de CRS, à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) et à Marseille, le ministre de l’Intérieur a déclenché une rébellion inédite au sein des 61 compagnies de policiers CRS (14 000 fonctionnaires au total).
Les CRS n’ayant statutairement pas le droit de grève, ils ont dû imaginer d’autres moyens de protester. Samedi, la compagnie 54 de Marseille, menacée de suppression, a décidé en assemblée générale d’entamer une grève de la faim. En solidarité, une cinquantaine de CRS de la compagnie 53, toujours à Marseille, se sont mis, hier, en arrêt maladie."