lundi 17 janvier 2011

Jour 1347

Amnésie institutionnelle

Allocution du petit Nicolas le 28 avril 2008, à Tunis :

"J’ai souhaité faire du renouveau de la relation entre nos deux pays une priorité de mon action et c’est déjà la seconde fois que je me rends en Tunisie depuis mon élection, il y a moins d’un an. Et pour chacun de ceux qui m’accompagnent autant que pour moi-même, c’est toujours une grande joie de retrouver la Tunisie [...] Je sais, Monsieur le Président, le prix que vous attachez au dialogue des civilisations. Une chaire de l’Université de Tunis porte votre nom pour permettre à de grands esprits arabes et européens de se rencontrer, d’échanger et de bâtir dans ce respect mutuel [...] Signataire des grandes conventions des Nations unies, votre pays s’est engagé dans la promotion des droits universels et des libertés fondamentales [...] Aujourd’hui, l’espace des libertés progresse. Ce sont des signaux encourageants, que je veux saluer, et qui font écho à ce que disait déjà feu le Président Bourguiba lorsqu’il confiait : “Je suis réaliste. Etre réaliste, c’est préférer une réforme modeste, qui en permet une autre, à un miracle impossible”. Je sais d’où vous venez Monsieur le Président de la République, d’où vient la Tunisie et la Tunisie peut se comparer sans rougir à tant d’autres pays." [...] J’ai pleinement confiance dans votre volonté de voir continuer à élargir l’espace des libertés en Tunisie. Nous en avons parlé vous et moi. [...] C’est fort de cette conviction Monsieur le Président de la République que je veux lever mon verre à votre bonheur personnel"

Le Monde 15 janvier 2011 :

"Vers 20 h 30, tandis que la destination de l'avion du président tunisien demeure l'objet de spéculations, Paris fait connaître son refus de l'accueillir sur le sol français."

Ah Nicolas, un ami sur qui on peut compter...