lundi 5 mai 2008

Jour 364

L'avenir

Dépêche AFP du 4 avril 2008 sur le site du Nouvel Obs :

"La diffusion par l'ANPE d'une offre d'emploi "low cost" basé à Pondichéry, en Inde, et rémunéré en roupies indiennes l'équivalent de 160 à 320 euros par mois, créé dimanche 4 mai une polémique entre la direction de l'ANPE et les syndicats. Révélée par Le Parisien, cette offre porte sur un poste d'informaticien niveau Bac+2 spécialisé dans la conception de sites web. Une connaissance de l'anglais courant et technique est requise et le salaire proposé est de "10.000 à 20.000 roupies" pour "40h hebdomadaires", selon l'offre toujours disponible dimanche sur le site ANPE. "Protection sociale et avantages à négocier", précise l'annonce."

Le Monde, 3 avril 2008, entretien avec Dominique Reynié, professeur à Sciences Po Paris :

"Je reconnais un mouvement de droitisation, non seulement à Rome ou à Londres, mais qu'on observe à l'échelle de l'Europe. Cela traduit un glissement à droite spectaculaire de l'électorat européen. [...] Cela confirme ce qu'on observe depuis 1996 en Europe, avec une tendance à la généralisation et à la radicalisation. Non seulement la droite se succède à elle-même, mais elle y parvient en proposant une offre politique plus dure. [...] On pourrait penser que le contexte de crise économique, dans lequel me semble-t-il on est entrés, serait plus favorable à la gauche, dans la mesure où il va générer une demande de redistribution, mais la droite [...] a su se métamorphoser en mettant davantage l'accent sur une offre de protection identitaire et sécuritaire et, bien sûr, sur la question de l'immigration. Une des données déterminantes est le vieillissement démographique des sociétés européennes, qui expriment davantage de peurs et d'anxiétés."

Le Monde, 3 avril 2008 :

"Comme dans les nombreuses résidences fermées et sécurisées qui fleurissent sur la Côte d'Azur, on n'entre ici que badgé ou invité, l'hôte devant toujours confirmer de vive voix au poste de garde qu'il attend bien un invité. [...] Parmi les habitants, dont la moyenne d'âge est de 63 ans et l'ancienneté moyenne d'installation de quatorze ans, certains ne fréquentent que la supérette Vival, le dentiste et le coiffeur du petit village du bas. Ruelle pavée, minigalerie marchande, bancs donnant sur le lac, ce hameau sort directement d'un décor de feuilleton télévisé des années 1970."