ça bull à Bercy
Le Figaro, le 16 mai 2008 :
"Coup de théâtre. La boisson énergisante à la taurine Red Bull interdite de commercialisation en France vient d'après nos informations, d'obtenir vendredi soir le feu vert de [Cricri] Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances. [...] Bercy a décidé de ne pas tenir compte des avis de l'agence de sécurité alimentaire qui assimile pourtant Red Bull à un produit dopant."
La Croix, 16 mai 2008, interview de Jean de Maillard est vice-président du tribunal de grande instance d'Orléans et enseignant à Sciences-Po Paris :
"La mondialisation a totalement dérégulé les moyens de contrôle. Il n’y a plus de règles du jeu. Même ceux qui détournent de l’argent peuvent se réfugier dans une enceinte protégée. Le droit crée cette immunité, qui est aussi utilisée par les criminels. Dans la crise du subprime, des établissements de crédits ont eu d’ailleurs des comportements illicites. Ils ont pris l’argent des pauvres, en sachant qu’ils ne pourraient ni le rembourser, ni se défendre. Cela a éclaté en crise financière mondiale. Et les institutions financières internationales ont montré qu’elles n’avaient pas de réelle prise sur la sphère financière. Les seules propositions faites ont été d’améliorer la transparence. Mais le problème vient du cœur du système : l’absence de régulation. Il faudra une multitude de scandales de ce genre pour comprendre que le système actuel produit ses propres dysfonctionnements et sa propre criminalité."
Le Figaro, le 16 mai 2008 :
"Coup de théâtre. La boisson énergisante à la taurine Red Bull interdite de commercialisation en France vient d'après nos informations, d'obtenir vendredi soir le feu vert de [Cricri] Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances. [...] Bercy a décidé de ne pas tenir compte des avis de l'agence de sécurité alimentaire qui assimile pourtant Red Bull à un produit dopant."
La Croix, 16 mai 2008, interview de Jean de Maillard est vice-président du tribunal de grande instance d'Orléans et enseignant à Sciences-Po Paris :
"La mondialisation a totalement dérégulé les moyens de contrôle. Il n’y a plus de règles du jeu. Même ceux qui détournent de l’argent peuvent se réfugier dans une enceinte protégée. Le droit crée cette immunité, qui est aussi utilisée par les criminels. Dans la crise du subprime, des établissements de crédits ont eu d’ailleurs des comportements illicites. Ils ont pris l’argent des pauvres, en sachant qu’ils ne pourraient ni le rembourser, ni se défendre. Cela a éclaté en crise financière mondiale. Et les institutions financières internationales ont montré qu’elles n’avaient pas de réelle prise sur la sphère financière. Les seules propositions faites ont été d’améliorer la transparence. Mais le problème vient du cœur du système : l’absence de régulation. Il faudra une multitude de scandales de ce genre pour comprendre que le système actuel produit ses propres dysfonctionnements et sa propre criminalité."