Bas de laine
Le Monde, 18 juillet 2010 :
"Après les micro-partis de Laurent Wauquiez, d'Eric Woerth ou encore de Valérie Pécresse, voilà que l'on découvre l'"Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy" (Asans). [...] Cette entité méconnue aurait récolté pas moins de 270 000 euros en 2006, dont "250 000 versés au compte de campagne de Nicolas Sarkozy l'année suivante" et 134 000 euros en 2007. "Le dispositif n'est pas illégal", ajoute le journal, mais "il permettait à chacun de financer deux fois le candidat Sarkozy via l'UMP et via l'Asans", quand la loi fixe à 7 500 euros le plafond des dons particuliers aux personnalités politiques.
En réalité, le siège de l'Asans se trouve être le domicile privé de Frank Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Interrogé par le JDD, celui-ci explique que son appartement a simplement servi de "boîte aux lettres" lorsque la structure a été créée en 2001, mais nie avoir une quelconque responsabilité dans son fonctionnement. Ce parti se trouve en fait entre les mains du ministre de l'industrie, Christian Estrosi, et du ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, respectivement président et trésorier de l'Asans."
Le Monde, 18 juillet 2010 :
"Après les micro-partis de Laurent Wauquiez, d'Eric Woerth ou encore de Valérie Pécresse, voilà que l'on découvre l'"Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy" (Asans). [...] Cette entité méconnue aurait récolté pas moins de 270 000 euros en 2006, dont "250 000 versés au compte de campagne de Nicolas Sarkozy l'année suivante" et 134 000 euros en 2007. "Le dispositif n'est pas illégal", ajoute le journal, mais "il permettait à chacun de financer deux fois le candidat Sarkozy via l'UMP et via l'Asans", quand la loi fixe à 7 500 euros le plafond des dons particuliers aux personnalités politiques.
En réalité, le siège de l'Asans se trouve être le domicile privé de Frank Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Interrogé par le JDD, celui-ci explique que son appartement a simplement servi de "boîte aux lettres" lorsque la structure a été créée en 2001, mais nie avoir une quelconque responsabilité dans son fonctionnement. Ce parti se trouve en fait entre les mains du ministre de l'industrie, Christian Estrosi, et du ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, respectivement président et trésorier de l'Asans."