Comme c'est étonnant...
Le Figaro, 5 août 2010 :
"«Surestimation constante du risque par le gouvernement», «dramatisation infondée de sa communication», «stratégie vaccinale surdimensionnée» et «gaspillage de fonds publics» : les sénateurs de l'opposition ne sont pas tendres avec le gouvernement dans le commentaire critique publié jeudi en annexe du rapport du Sénat sur la gestion de la pandémie de grippe H1N1. [...] En juillet-août 2009, Roselyne Bachelot signe en effet des contrats pour plus de 94 millions de doses de vaccins. [...] Ce sont justement ces contrats que dénonce la commission [...] Ils se caractériseraient «par leur remarquable déséquilibre», «par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses», et l'absence de certaines. La France s'est ainsi retrouvée avec «la responsabilité du fait de produits défectueux» sans bénéficier pour autant de garantie sur l'efficacité des vaccins, pointe le rapport. Quant aux calendriers de livraison, ils étaient «purement indicatifs» et n'engageaient pas les laboratoires.
Il n'y avait par ailleurs aucune «clause de révision». Conséquences de cette position rigide des laboratoires, «le gouvernement français n'a pas eu beaucoup le choix» et s'est retrouvé «enfermé dans une situation dont il n'a pu sortir que par la résiliation des contrats». Ce qu'il a payé au prix fort. "
On rappellera que la petite Roselyne a commencé comme pharmacienne et chargée des relations publiques pour un laboratoire pharmaceutique...
Le Figaro, 5 août 2010 :
"«Surestimation constante du risque par le gouvernement», «dramatisation infondée de sa communication», «stratégie vaccinale surdimensionnée» et «gaspillage de fonds publics» : les sénateurs de l'opposition ne sont pas tendres avec le gouvernement dans le commentaire critique publié jeudi en annexe du rapport du Sénat sur la gestion de la pandémie de grippe H1N1. [...] En juillet-août 2009, Roselyne Bachelot signe en effet des contrats pour plus de 94 millions de doses de vaccins. [...] Ce sont justement ces contrats que dénonce la commission [...] Ils se caractériseraient «par leur remarquable déséquilibre», «par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses», et l'absence de certaines. La France s'est ainsi retrouvée avec «la responsabilité du fait de produits défectueux» sans bénéficier pour autant de garantie sur l'efficacité des vaccins, pointe le rapport. Quant aux calendriers de livraison, ils étaient «purement indicatifs» et n'engageaient pas les laboratoires.
Il n'y avait par ailleurs aucune «clause de révision». Conséquences de cette position rigide des laboratoires, «le gouvernement français n'a pas eu beaucoup le choix» et s'est retrouvé «enfermé dans une situation dont il n'a pu sortir que par la résiliation des contrats». Ce qu'il a payé au prix fort. "
On rappellera que la petite Roselyne a commencé comme pharmacienne et chargée des relations publiques pour un laboratoire pharmaceutique...