Une de moins...
Le Monde, 5 octobre 2011 :
"Vingt ans après le Crédit lyonnais, la France connaît donc son deuxième désastre bancaire. Les 6 milliards d'euros engloutis en 2008 dans le sauvetage public de Dexia l'ont été en pure perte. Etats et banques centrales sont à nouveau à son chevet pour organiser tant bien que mal une faillite ordonnée, plongeant salariés, collectivités locales et petits actionnaires dans l'inconnu. [...] En juillet, Dexia passait haut la main les "stress-tests", pour annoncer, en août, un retour aux bénéfices dès le troisième trimestre ! [...] La question s'impose aujourd'hui : n'aurait-il pas mieux valu solder le passé à ce moment-là ? Au lieu de quoi l'on a préféré les solutions homéopathiques, pensant naïvement que les choses allaient rentrer dans l'ordre d'elles-mêmes. C'est tout le contraire qui s'est passé."
Et c'est le contraire qui continue à se passer encore pour un système moribond...