mardi 31 janvier 2012

Jour 1725

Train de vie à deux vitesses

Le Figaro, 31 janvier 2012 :

"René Dosière, le scrutateur du budget de l'Élysée, récidive. [...] l'élu apparenté PS déplore de nouveau les dépenses excessives de l'État [...] Premier poste de dépenses pointé du doigt: les déplacements de Nicolas Sarkozy, deux à trois plus nombreux que ceux de son prédécesseur, Jacques Chirac. Selon René Dosière, une visite en province coûterait jusqu'à 600.000 euros, dont près de 450.000 uniquement pour les frais de police, pour deux heures passées sur place seulement. [...] «Depuis quelques temps, Nicolas Sarkozy utilise sa position de président pour faire campagne sans le dire et naturellement sans la faire financer par ses partisans mais simplement par le budget de l'Etat. Ces dépenses-là ne figureront pas dans son compte de campagne» [...] Parallèlement, il a constaté une chute de plus de 47% des aides «aux plus démunis» délivrées par l'Élysée entre 2006 et 2008, selon Europe1.fr. Ce «service social» de la présidence de la République permet aux personnes dans le besoin d'écrire au chef de l'État.[...] Depuis la mise sous presse de son livre, il a ainsi appris que «les plus gros salaires au cabinet de la Défense avaient encore augmenté de 24 % en 2011»."

lundi 30 janvier 2012

Jour 1724

35 bonnes raisons de ne pas l'écouter

Un court extrait du blog Desintox de Libération, le 30 janvier 2012 :

"«Le jour où il y a eu les 35 heures en France, les syndicats allemands se sont réjouis, se sont réunis ont dit : ah enfin une bonne nouvelle pour l'Allemagne.» 

Le Président, qui n’aime rien tant que se moquer des 35 heures, n’aurait pas pu choisir pire exemple. Car l’Allemagne a largement devancé la France en matière de réduction du temps de travail, sous l’impulsion de ses syndicats. En 1984, après sept semaines de grèves dans la métallurgie et treize dans l’imprimerie, le syndicat allemand de la métallurgie IG Metall obtenait le passage progressif à la semaine de trente-cinq heures dans la sidérurgie, l’imprimerie et la métallurgie. Dans les années qui suivirent, bon nombre d’accords prévoyant un passage de quarante à trente-huit ou trente-cinq heures furent signés. Fin 1993, Volkswagen lança la semaine des quatre jours, soit trente-deux heures. Mieux, en 2002, suite à la généralisation de la réduction du temps de travail à l’ensemble de l’économie française, Frank Bsirske, président du plus grand syndicat allemand, Ver.di (représentant le secteur tertiaire), déclarait au quotidien Die Welt que la semaine des trente-cinq heures devait être introduite «le plus tôt possible» en Allemagne, parce qu’elle répondait aux souhaits des actifs, et qu’elle permettait de combattre efficacement le chômage."

dimanche 29 janvier 2012

Jours 1722 & 1723

Foutage de gueule dominical

Le Figaro, 29 janvier 2012 :

"Le chef de l'Etat à précisé dimanche soir à la télévision que cette hausse de la TVA à 21,2% entrera en vigueur le 1er octobre."


"La TVA, impôt injuste, ce n'est pas qu'un slogan. C'est aussi une réalité, comme le démontre une note du Snui (Syndicat national unifié des impôts), au lendemain de l'annonce du relèvement du taux supérieur de la TVA de 18,6 à 20,6%. La preuve: chaque année, un smicard consacre 4.559 francs à payer la TVA sur les objets de consommation, soit 8,33% de son revenu imposable, alors qu'une personne bénéficiant d'un revenu mensuel de 100.000 francs y consacre 49.481 francs par an, soit 4,69% de son revenu [...] la TVA est donc un impôt dégressif: plus on gagne, moins l'effort est important."

Le petit Nicolas ne veut pas perdre ses amis...

vendredi 27 janvier 2012

Jour 1721

 Une défense en béton !

L'Acrimed, le 24 janvier 2011 : 

"Le 7 décembre dernier, Le Canard enchaîné publiait un article révélant qu’une information judiciaire avait été ouverte au sujet de l’attribution au groupe Bouygues du chantier de la construction du futur ministère de la Défense à Paris. De toute évidence, Bouygues n’a pas apprécié, assignant l’hebdomadaire et plusieurs de ses journalistes en justice et réclamant... 9 millions d’euros. [...] Bouygues, n’a pas apprécié que l’hebdomadaire satirique se fasse l’écho de cette affaire. Et a dépêché l’un de ses meilleurs flingueurs, l’avocat Olivier Metzner (qui défend, entre autres, les intérêts de Françoise Meyers, fille de Liliane Bettencourt), pour tirer à vue sur Le Canard. [...] Le Canard dans son édition du 4 janvier, c’est presque un tiers du chiffre d’affaires annuel de l’hebdomadaire. Et de commenter : « Bouygues n’a pas le même rapport à l’argent que le commun des mortels. Neuf millions, [...] pour le pédégé du groupe Bouygues, c’est pratiquement un septième du prix du yacht baptisé “Bâton Rouge” – en hommage à la ville natale de sa femme, Melissa – qu’il s’est offert en septembre 2010 ». [...] Le groupe Bouygues est en outre, comme chacun sait, très attaché au respect de la loi et des engagements pris... puisqu’il n’a pas tenu ses promesses au moment de la privatisation de TF1 à son profit, sans que ni les gouvernements ni le Conseil supérieur de l’audiovisuel s’en émeuvent. Il est donc bien placé pour donner des leçons de vertu... Mais la rédaction de TF1 ou, du moins, sa chefferie éditoriale, aura certainement à cœur de se solidariser avec Le Canard, tant elle est jalouse de son indépendance et attachée à la liberté de l’information. Mieux : elle va enquêter de son côté pour vérifier les allégations du Canard. C’est certain !"

jeudi 26 janvier 2012

Jour 1720

Un vieux problème

Libération, le 26 janvier 2011 :

"L'organisation Human Rights Watch (HRW) publie jeudi un rapport critique sur la législation française en matière de contrôles d'identité et demande au gouvernement d'adopter des réformes pour éviter les «abus», évoquant notamment le contrôle au faciès. [...] «Des preuves statistiques et des récits indiquent que les jeunes noirs et arabes vivant dans des quartiers économiquement défavorisés sont tout particulièrement et fréquemment la cible de ce type de contrôle, semblant indiquer que la police se livre à un profilage ethnique», est-il indiqué par HRW. [...] HRW propose aussi l'introduction de formulaires «destinés à consigner par écrit tout contrôle d'identité, incluant au minimum le nom et l'âge de la personne contrôlée, le nom et l'unité du policier effectuant le contrôle, ainsi que la base juridique du contrôle»."

mercredi 25 janvier 2012

Jour 1719

Le MEDEF n'aime pas les prud'hommes

Le Monde, 24 janvier 2012 :

"Une fois de plus, le Medef risque de devoir sortir son chéquier pour indemniser l'un de ses anciens cadres licencié de manière injustifiée. La cour d'appel de Paris a condamné, le 17 janvier, l'organisation patronale à verser 200 000 euros de dommages et intérêts à Etienne Guéna, remercié pour "faute grave" en août 2008. [...] Le Medef avait aussi subi un revers dans un autre litige qui l'a opposé à son ancien directeur général, Jacques Creyssel. Ce dernier avait été congédié pour "faute grave" en 2008, soi-disant parce qu'il n'avait pas correctement informé Mme Parisot sur l'association Entreprises et logement. M. Creyssel a attaqué le Medef devant les prud'hommes. Avec succès, puisque l'organisation patronale a été condamnée, en mai2010, à lui octroyer un peu plus de 736 000 euros (indemnités de rupture du contrat de travail et dommages et intérêts)."

mardi 24 janvier 2012

Jour 1718

Nous avons la solution

Le Monde, 24 janvier 2012 :

"Des scientifiques l'affirment : la psilocybine, la substance active des "champignons magiques" ou "champis", peut aider les personnes dépressives. [...] "Nos résultats soutiennent l'idée que la psilocybine facilite l'accès aux souvenirs personnels et aux émotions, a fait valoir M. Carhart-Harris. Ces effets doivent faire l'objet d'investigations plus poussées, mais cela suggère que combinée à une psychothérapie, la psilocybine peut aider les dépressifs à se focaliser sur les événements positifs de leur vie et inverser leur tendance au pessimisme.""

lundi 23 janvier 2012

Jour 1717

Le Guéant de Fer

Le Monde, 23 janvier 2012 :

"elles ont suivi un parcours d'excellence dans les domaines de la biologie, de la linguistique et de l'ingénierie informatique, qui devait les mener sur la voie de la professionnalisation. Sans jamais rencontrer de difficultés administratives. Jusqu'à la circulaire Guéant du 31 mai 2011 qui, en imposant des critères plus restrictifs à l'accueil des étudiants étrangers en France [...] elle quitte l'Algérie à 17 ans pour poursuivre ses études à Paris. Un parcours d'excellence qui la mène jusqu'à la soutenance d'un doctorat en microbiologie en juillet 2011.[...] Chaque année, elle obtient son titre de séjour sans aucun problème.[...] Sans problème, jusqu'à la rentrée 2011. Pour compléter sa formation, elle postule à un master II de management de la santé, ouvert aux professionnels et aux chercheurs. Elle est sélectionnée parmi quatre cents personnes. Une formation qui devrait lui ouvrir les portes du monde de l'entreprise. Au moment de renouveler son titre de séjour en septembre, l'accueil à la préfecture est différent. "Cette année, il n'y a plus de réelle communication. Il y a un mur côté administration", s'étonne-t-elle. Les lettres de soutien des responsables de formation n'y font rien. "Votre parcours est complexe et chaotique", lui rétorque-t-on. Elle attend une réponse pendant trois mois, sans être régularisée, même temporairement. Elle continue quand même à aller en cours, passe ses examens, mais ne peut pas suivre le stage. Le 2 décembre [...] Elle reçoit une obligation de quitter le territoire français (OQTF) sous trente jours. "Une lettre très rude. Un résumé de ma vie où l'on conclut par : 'Malheureusement, cette année vous présentez une régression'."

dimanche 22 janvier 2012

Jours 1715 & 1716

La France récidiviste

Le blog du Monde, Droits des Enfants, le 21 janvier 2012 :

"la France se voit délivrer une injonction à propos de la détention des enfants dans les centres de rétention administrative ! C’est à une véritable mise en demeure de la France que vient de se livrer la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), par son arrêt du 19 janvier 2012. [...] la Cour constate d’abord que le placement d’enfants dans un CRA, outre l’inadéquation des lieux à leur accueil, était manifestement inadapté à leur âge et que «les conditions de vie ne pouvaient qu’engendrer pour eux une situation de stress et d’angoisse et avoir des conséquences particulièrement traumatisantes sur leur psychisme», eu égard à la forte présence policière, ajoutée à la détresse des parents. D’où, dit la Cour, les enfants ont été l’objet de traitements inhumains et dégradants. [...] Citons la Cour : «L’intérêt supérieur de l’enfant ne peut se limiter à maintenir l’unité familiale mais (…) les autorités doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de limiter autant que faire se peut la détention de familles accompagnées d’enfants et préserver effectivement le droit à une vie familiale. Aussi, en l’absence de tout élément permettant de soupçonner que la famille allait se soustraire aux autorités, la détention, pour une durée de quinze jours, dans un centre fermé, apparaît disproportionnée par rapport au but poursuivi». D’où violation du respect dû à la vie privée et familiale."

vendredi 20 janvier 2012

Jour 1714

Sage décision

Une dépêche AFP lue sur le site du Figaro, le 20 janvier 2012 :

"Le projet de création d'un "office de suivi des délinquants sexuels ou violents", annoncé après le meurtre de Laetitia Perrais, il y a un an, a reçu un avis défavorable du Conseil d'Etat, a annoncé aujourd'hui la Chancellerie à l'AFP. Un projet de décret portant sur la création de cette structure a été soumis pour avis à la haute juridiction administrative qui a estimé que celui-ci, "en l'état actuel du droit en vigueur, n'était pas compatible avec l'ensemble des exigences juridiques qui s'imposent aux administrations", a précisé le porte-parole de la Chancellerie Bruno Badré. Cet avis, rendu il y a quelques jours, analyse notamment la compatibilité de cet office avec les règles de protection des données à caractère personnel."

jeudi 19 janvier 2012

Jour 1713

Souvenez-vous...

Le Monde, 19 janvier 2012 :

"Le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a posté mercredi, jour du sommet social qui s'est tenu à l'Elysée avec le patronat et les syndicats, cette vidéo d'archives sur sa chaîne YouTube. Nicolas Sarkozy était l'invité d'Arlette Chabot dans l'émission "A vous de juger", en janvier 2007, il y a cinq ans exactement. « Je veux m’engager, par exemple, sur le plein emploi : 5 % de chômeurs à la fin de mon quinquennat. Et ce travail, on nous demande pas une obligation de moyens, Mme Chabot, on nous demande une obligation de résultats. C’est quand même extraordinaire, la démocratie il faut qu’elle vive. Si on s’engage sur 5 % de chômeurs et qu’à l’arrivée il y en a 10, c’est qu’il y a un problème. — Vous dites : objectif 5 % pour le chômage. Si vous êtes élu, au bout de votre mandat, au bout de cinq ans, vous n’arrivez pas à ce chiffre, vous dites : 'Je ne peux pas me représenter' ? — Je dis aux Français : 'C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les conséquences.' »"

L'amnésie, premier candidat aux présidentielles depuis quelques décennies...

mercredi 18 janvier 2012

Jour 1712

Petit rappel des faits

Bug Brother, le 17 janvier 2012 :

"Gérard Longuet, ministre de la défense, a déclaré que l'action politique la plus notable de Nicolas Sarkozy, ces cinq dernières années, avait été son engagement pour la défense des droits de l'homme, "comme nous l'avons fait en Libye" [...] avant de libérer la Libye, Nicolas Sarkozy avait aussi mandaté Brice Hortefeux, Claude Guéant et Ziad Takieddine pour que la France vende à Kadhafi un système de surveillance massive de l'Internet. Amesys, la société française qui a ce système espion, à la demande des services secrets de Kadhafi, n'a pas non plus contesté qu'il fut utilisé pour surveiller, espionner et réprimer des intellectuels et journalistes, figures historiques de l'opposition démocratique libyenne, résidant pour partie en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, dont un ambassadeur, et un ministre. La France, "patrie des droits de l'homme", a donc aidé un dictateur à espionner des démocrates résidant dans d'autres démocraties"

mardi 17 janvier 2012

Jour 1711

Ne pas séparer les familles, une tradition depuis 1940

LibéToulouse, le 17 janvier 2012 :

"Plus de 60 000 étrangers ont été enfermés en 2010 dans les 27 centres de rétention français de métropole et outre-mer. C'est deux fois plus qu'il y a onze ans, soulignent France Terre d’Asile, l’Ordre de Malte, le Forum réfugiés et l’Association service social familial migrants dans leur rapport commun. A Toulouse le centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu en service depuis 2006 a pour "particularité" de pouvoir accueillir des familles avec des enfants mineurs. Une situation contraire à la Convention européenne des droits de l’homme et à la convention internationale des droits des enfants. Léo Claus coordinateur de la Cimade à Cornebarrieu s’alarme des conséquences de l’enfermement des mineurs sous prétexte qu’ils accompagnent leurs parents. Entretien 

: LibéToulouse : la particularité du centre de rétention de Cornebarrieu est de pouvoir accueillir des familles. Léo Claus : C’est exact. Ce n’est pas le seul en France. La Cimade n’a jamais cessé de dire qu’un centre de rétention est un lieu d’enfermement et que ce n’est pas la place d’un enfant. La Préfecture a peur que les personnes sous le coup d’une mesure de reconduite à la frontière soit tenté de disparaître du jour au lendemain. C’est pour cette raison qu’elle place des personnes en rétention afin de prévenir les risques de fuite. Dans le cas d’une famille ce n’est pas pourtant pas le cas du fait notamment de la scolarisation des enfants. Ces familles pourraient être assignées à résidence au lieu d’être placées en rétention. D’autant plus qu’elles sont très rarement expulsées du fait de la mobilisation d’associations comme le Réseau éducation sans frontières (RESF) mais aussi d’un nombre croissant de juges qui se refusent à valider les mesures d’expulsion concernant les familles. L’enfermement est traumatisant et destructeur pour les enfants et leurs parents. L’administration n’a jamais voulu reconnaître l’énormité du coût humain pour des enfants témoins aux premières loges du choc que l’interpellation et la privation de liberté de leurs parents génère. Ces moments là resteront sans doute à jamais inscrits dans leur mémoire. C’est du grand n’importe quoi ! En principe, le droit français ne protège-t-il pas les enfants contre toute mesure d’éloignement ? Léo Claus : Un enfant placé en rétention n’a pas de statut légal. Un adulte placé en rétention est identifié. Il est inscrit avec un numéro de retenu. Pas les enfants. Ils sont juste enregistrés en tant qu’ "accompagnants des parents".

 Vous avez constaté en 2010 l’augmentation du placement en rétention administrative d’un seul parent, généralement le père... Léo Claus : La pratique administrative consistant à placer le père de famille au Centre de rétention puis à l’expulser se répand. Le parent demeurant en France avec les enfants est ainsi fortement incité à quitter le territoire à son tour ou contraint d’attendre dans la précarité le retour hypothétique de son conjoint. En ce moment il y un père de famille tchétchène retenu depuis 17 jours à Cornebarrieu tandis que sa femme et ses trois enfants sont restés à Montauban. L’administration pense sans le dire que s’il est expulsé vers Moscou, le reste de la famille suivra. En 2010, 24 pères de famille ont étés placés seuls au CRA de Cornebarrieu, tandis que le reste de la famille également en situation irrégulière, était présent sur le territoire."

lundi 16 janvier 2012

Jour 1710

Un crétin au palais de justice

Le Figaro, 16 janvier 2012 :

"L'ex-magistrat qui avait dérobé une pendule dans le bureau du président de la cour d'assises pendant le procès du terroriste Illich Ramirez Sanchez, alias Carlos, doit être jugé mardi par le tribunal correctionnel de Paris selon la procédure de la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, communément appelée «plaider coupable»). Agé de 62 ans, l'intéressé a présenté sa démission peu après les faits: les poursuites disciplinaires initiées à son encontre ont donc été abandonnées. Il est actuellement à la retraite. Le vol simple, sans effraction ni violence, est puni d'une pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende."
 

dimanche 15 janvier 2012

Jours 1708 & 1709

Vie publique, débat privé

Bug Brother, le 3 janvier 2012 :

"Début décembre, le Monde publiait une enquête édifiante révélant comment la police a fait parler les "fadettes" du Monde, au point d'espionneridentifier, non seulement plusieurs de ses journalistes, mais également des membres de leurs familles, des enfants, et même leurs petits copains... Fin décembre, le procureur Philippe Courroye y répondait par deux lettres ouvertes révélant une partie de sa stratégie de défense. [...] Les axes privilégiés par son avocat révèlent aujourd'hui que si Philippe Courroye a certes espionné des journalistes du Monde, il n'aurait pas pour autant violé la loi : d'une part parce que s'il est interdit de violer le secret des sources des journalistes, ceux qui le font ne peuvent pas pour autant être reconnus comme auteurs d'infraction, mais également parce que le délit de "collecte illicite de données à caractère personnel" ne servirait selon lui qu'à protéger les internautes des méchants spammeurs... [...] Dans la même veine, les défenseurs d'Edvige avaient ainsi avancé qu'ils ne comprenaient pas le problème posé par ce fichier de renseignement policier puisque les internautes "balançaient tout sur Facebook", comme si les dealers, voleurs, espions et autres auteurs d'infractions s'en vantaient sur Facebook (cf Le problème, c’est la vie publique, pas la vie privée). En tout état de cause, ce n'est pas parce qu'on partage, sur le web, sa vie publique -et non sa vie privée, comme on l'entend hélas trop régulièrement, cf Les « petits cons » parlent aux « vieux cons »), que cela autoriserait pour autant un procureur à espionner les appels téléphoniques de journalistes, ou de leurs enfants."

vendredi 13 janvier 2012

Jour 1707

Le petit à peur

Le Monde, 12 janvier 2012 :

"L'ampleur du dispositif de sécurité mis en place pour la visite de Nicolas Sarkozy à Lille, jeudi 12 janvier, est-il disproportionné ? C'est ce qu'affirment un élu local d'opposition et un responsable d'un syndicat de policiers. [...] "Mille deux cents policiers pour 2 h 40 de visite, ça me paraît trop important, surtout en ces temps de restrictions drastiques de budgets et de baisse des effectifs", estime dans le journal Thierry Depuyt, secrétaire zonal du syndicat majoritaire Unité-SGP Police. "Il faut une sécurité pour le président, mais si à chacun de ses déplacements un tel dispositif, au coût faramineux, est mis en place, on peut se poser des questions..." [...] Les députés René Dosière (apparenté PS) et Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS à la sécurité, ont déjà critiqué le dispositif "disproportionné" mis en place lors des visites présidentielles, qu'ils jugent "trop onéreux" et plus important que sous les présidences de ses prédécesseurs. Pour MM. Dosière et Urvoas, c'est justement dans le domaine de la protection du chef de l'Etat que des économies pourraient être faites afin de réduire le budget déplacement de l'Elysée."

jeudi 12 janvier 2012

Jour 1706

La justice à coups de briques

Le Monde, 12 janvier 2012 :

"Les députés ont voté mercredi soir la création de 24 000 places de prison supplémentaires d'ici à 2017, dont une partie sera construite dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) [...] "Cela veut dire 15 000 surveillants en plus, je ne suis pas sûr que vous avez les budgets", a interrogé pour sa part l'ancienne ministre de la justice socialiste Marylise Lebranchu. Concernant les PPP, elle a estimé que "cela coûtera plus cher" et que "cela rapportera à des grands groupes". La nouvelle prison de Lyon, construite en PPP, avait connu à son ouverture des déboires en 2009."

mercredi 11 janvier 2012

Jour 1705

Tobin powa

Le Figaro, dépêche AFP du 10 janvier 2012 :

"Le Canard enchaîné a déniché la taxe Tobin, ardemment souhaitée par le président Nicolas Sarkozy, au fin fond du code des impôts où elle dormait, jamais appliquée depuis son vote à l'initiative du gouvernement de Lionel Jospin, le 13 décembre 2001. Dans son édition à paraître mercredi, l'hebdomadaire satirique raconte comment cette taxe frappant "les transactions sur devises" et inspirée des travaux du prix Nobel d'économie américain James Tobin avait été votée par la gauche, avec la "neutralité débonnaire du président" Jacques Chirac. [...] Ce texte a même été modifié par une ordonnance du 15 juillet 2009. Il fixe un taux maximum de 0,1% applicable aux transactions de plus de 75.000 euros. Le taux précis doit être fixé par décret. Mais son dernier alinéa le rend inapplicable. Il prévoit que le texte ne prendra effet qu'à "la date à laquelle les Etats membres de la Communauté européenne" auront intégré dans leur législation interne une taxe sur les transactions sur devises, ce qui n'est jamais advenu. Selon le Canard enchaîné, il suffirait de supprimer ce dernier alinéa pour que le texte entre en vigueur." 

La dépêche précise en suite : "Toutefois, le projet sur lequel planche actuellement le gouvernement, à l'instar de la Commission européenne, vise à taxer plutôt les actions, obligations et autres produits financiers."

Ce qui est intéressant car dans un article du magazine Challenges (brûlot gauchiste bien connu) : 

"taxer toutes les transactions financières…sauf les opérations de change. Intrigué, il regarderait les rapports de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) pour constater que ces opérations de change représentent pourtant un volume de 4.000 milliards de dollars par jour. Se plongeant ensuite rapport de cette même BRI, sorti le 27 septembre, et intitulé "High Frequency Trading on the Foreign Exchange Market", il apprendrait que 25% des transactions sur ce marché sont fait par des automates bourrés d’algorithmes qui passent des dizaines de milliers d’ordre à la seconde….sans aucune utilité économique. [...] Pourquoi donc taxer les transactions sur les actions, les obligations, les swaps, les options, les CDS et pas les opérations de change ? se demanderait Tobin. D'autant que cet objectif apparaît bien trop ambitieux pour être appliqué. Alors qu'il serait nettement plus facile d’imposer les opérations de change. Car sous l'océan des montants traités, il existe un système hypercentralisé et très bien organisé. [...] Enfin, Tobin apprendrait que cette taxe, à laquelle on associe son nom, pourrait rapporter 55 milliards d’euros par an. "Comment est fait ce calcul" demanderait-il ? "Sur un coin de table" lui répondraient les honnêtes gens. Cela n’étonnerait guère l’économiste qui avait écrit lui-même que "collecter des ressources n’a jamais été ma première motivation". Car si la taxe marche bien, elle doit ralentir les flux financiers et cela ferai baisser les recettes... L’idée de Tobin était bien de casser la spéculation, pas de trouver une nouvelle source de financement."  

Merci à Antoine de m'avoir signaler l'article de Challenges

mardi 10 janvier 2012

Jour 1704

France, terre d'écueils

Le Monde, 10 janvier 2012 : 

"C'est un discours très dur sur l'immigration que devait prononcer, mardi 10janvier, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, place Beauvau. Son thème central: la baisse des flux globaux de l'immigration. Alors que la campagne présidentielle entre dans sa phase la plus intense et que l'électorat du Front national est considéré par la majorité comme l'une de ses principales réserves de voix, M. Guéant a annoncé, mardi, vouloir "revenir à un niveau de flux migratoires connus en France dans les années 1990". [...] Tous ces chiffres restent toutefois à relativiser. Le record des reconduites à la frontière est en partie dû à l'éloignement des Roms. Or ces derniers, citoyens européens, peuvent revenir facilement en France dans le cadre de la libre circulation. Les mêmes personnes peuvent être ainsi éloignées plusieurs fois. La baisse de l'immigration de travail elle, est sans doute moins due à la politique coercitive de M.Guéant qu'à la crise économique. Un phénomène qui a touché l'ensemble des pays d'accueil dans le monde. Au sein de l'OCDE, à la suite de la crise, en 2009, les migrations de travail ont baissé d'environ 6% et les flux de travailleurs temporaires (saisonniers notamment) de 16%."

lundi 9 janvier 2012

Jour 1703

Madelin, ce gros malin de droite

Le Monde, 9 janvier 2012 :

"pour financer les grandes infrastructures publiques, l'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics sollicitent de plus en plus le secteur privé, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Pour les entreprises privées appelées à participer, c'est la bonne affaire. En revanche, pour l'Etat, les collectivités locales et les contribuables, ce mode de financement constitue un piège [...] Créés par l'ordonnance du 17 juin 2004, sous l'impulsion d'Alain Madelin, les PPP permettent à une entité publique de confier à un seul opérateur privé le financement, la conception, la construction d'un équipement, hôpital, prison, musée, école, ligne de chemin de fer, puis son exploitation et sa maintenance pendant quinze, vingt, voire quarante ans. L'attributaire d'un PPP est principalement rémunéré sous forme de loyers payés par la collectivité publique, l'objectif est d'alléger la dette publique. [...] Le Parisien constate que ce "ce système en apparence vertueux dissimule deux bombes à retardement. Tout d'abord, les loyers versés au privé reviennent au final à payer deux à trois fois plus cher le coût de l'équipement initial". Et de relever que le futur Pentagone français, à Balard, dont le coût initial est évalué à 745 millions d'euros, "coûtera à l'Etat plus de 3,5 milliards d'euros de loyers sur vingt-sept ans". Le quotidien signale aussi que certains contrats peuvent obliger l'Etat ou les collectivités à intervenir sur le plan financier, comme pour le centre hospitalier sud-francilien pour lequel l'Etat a dû verser 115 millions d'euros supplémentaires par rapport au devis d'origine."

dimanche 8 janvier 2012

vendredi 6 janvier 2012

Jour 1700

Usine à gaz : une industrie toute française

Le Monde, 4 janvier 2012 :

"Quelle est la différence entre un hamburger surgelé et un hamburger frais ? Le premier reste taxé à 5 %, tandis que le second est concerné par le relèvement de la TVA à 7 % décidé par le gouvernement à partir du 1er janvier. Dans un projet de directive aux allures d'inventaire à la Prévert que s'est procuré le Figaro, Bercy dévoile les exceptions au passage à la TVA à 7 %. [...] Le principe soumettant au taux de 7 % un produit alimentaire à emporter ou livré et auparavant taxé 5,5 % est celui de la "consommation immédiate", explique la directive. [...] Vous avez compris le principe ? Nous allons voir : quel taux de TVA s'impose aux sandwiches, salades, quiches et autres pizzas ? Eh bien tout dépend. Ici, quels que soient l'emballage et le lieu de vente, c'est la présence de couverts en plastique ou d'assaisonnement qui joue. Avec couverts et assaisonnement : 7 %. Sans : 5,5 %. Elémentaire. [...]Autre cas particulier, les boissons sans alcool (sodas, thés, cafés, jus de fruits, etc.) vendues dans des gobelets, des verres en plastique ou en carton restent soumis au taux de 5,5 %. Les canettes, briques et bouteilles passent quant à elles à 7 %. Dernier critère : la congélation. "Les kebabs, hamburgers, sushis, etc., vendus frais sont taxés à 7 %, ceux vendus surgelés à 5,5 %. Mais avec une exception : s'il existe un four à micro-ondes, des tables et des couverts dans le supermarché, ces produits ont une TVA de 7 % !""

jeudi 5 janvier 2012

Jour 1699

Tout va bien au pays du CAC 40

Libération, le 5 décembre 2012 :

"Le décalage entre les grands patrons du CAC 40 et les salariés a continué de se creuser depuis cinq ans, avec une hausse de plus d'un tiers des rémunérations des dirigeants alors que les emplois précaires au sein des fleurons de l'économie ont progressé sur fond de chute de 30% des actions. Malgré une crise financière qui couve depuis 2008 et des discours catastrophiques du monde économique, les sociétés françaises et surtout leurs patrons, se portent bien, selon une étude, présentée jeudi par l'agence de communication Euro RSCG C&0, qui a analysé les données financières des sociétés du CAC 40 entre 2006 et 2011. Ces grandes entreprises, qui représentent les fleurons de l'économie française, ont créé de la richesse sur les dernières années: les marges opérationnelles ont augmenté de 13%, les bénéfices nets de 10% et la création de richesse proprement dite mesurée par le "cashflow" (trésorerie d'exploitation, ndlr), a crû de 22%. [...] Cette création de richesse a permis aux entreprises de se désendetter afin d'être moins dépendantes des banques et a également profité aux dirigeants qui ont vu leur rémunération augmenter de 34% sur cette période. [...] si les effectifs ont augmenté de 10%, essentiellement entre 2008 et 2010, c'est dû avant tout à la multiplication des emplois précaires. "Plus d'un tiers des emplois du CAC 40 sont aujourd'hui dits "précaires" (CDD et stages, temps partiels subis, emplois en dessous du niveau de qualification)" [...] L'étude montre également que l'impôt payé par ces grandes entreprises du CAC 40 a progressé de 21% signe, selon Euro RSCG C&O, que la délocalisation fiscale n'est pas une réalité. L'agence souligne par ailleurs que les grandes entreprises paient au total moins d'impôt que les PME du fait d'activités majoritairement situées à l'international où se réalise l'essentiel de leur croissance."

mercredi 4 janvier 2012

Jour 1698

Emmerdeur d'état

Ligue des Droits de l'Homme, le 4 janvier 2012 :

"Depuis plusieurs mois, il ne cesse, à grand renfort d'arguties, de mettre des bâtons dans les roues de l'ANAFE pour l'empêcher d'accomplir sa mission d'assistance auprès des étrangers en zone d'attente – là où sont maintenus ceux qu'on ne veut pas laisser entrer en France. Une attitude qui s’apparente de plus en plus « à l'impérieuse nécessité de l'emmerdement maximum1 ». Qu'on en juge : Quand, en septembre 2011, l'ANAFE organise une permanence expérimentale d’avocats dans la zone de Roissy Charles de Gaulle, et bien que la loi garantisse aux étrangers maintenus un accès inconditionnel à leur conseil, la Police aux frontières s’emploie à empêcher cet accès. Et lorsque l'ANAFE obtient que la justice ordonne l'intervention d’un huissier de justice pour constater ces entraves, le ministère assigne l’association devant le tribunal de Bobigny afin de faire annuler cette intervention. Le juge s'est prononcé le 4 janvier 2012 en faveur de l'ANAFE en renvoyant le ministère dans ses buts."

mardi 3 janvier 2012

Jour 1697

Légion d'horreur

Lu sur le blog Tout va bien, le  3 janvier 2012 :

"Qu'il est doux de voir des potentats et des employés du Parti de la Presse et de l'Argent figurer dans la promotion de la Légion d'honneur ce 1er janvier 2011 [...]:
_ François Pinault, milliardaire et propriétaire du Point, 

[...]

_ Takis Candilis, ancien employé du milliardaire Martin Bouygues sur TF1, actuellement employé du marchand d'armes Arnaud Lagardère dans Lagardère Entertainment, 
_ Kiraz, ancien dessinateur à Jours de France (un magazine de feu le milliardaire et marchand d'armes Marcel Dassault),"

lundi 2 janvier 2012

Jour 1696

Quand la presse joue les putains du pouvoir

Télérama, le 29 novembre 2011 :

"C’est un arrêté discret du ministère de l’Intérieur, daté du 21 novembre 2011 et publié au Journal officiel. Claude Guéant y désigne – ou plutôt, y reconduit – les membres du groupe de travail sur l’amélioration du contrôle et de l’organisation des bases de données de la police. [...] ’on y retrouve également quatre « personnalités qualifiées désignées par le ministre de l’Intérieur »[...] Et puis il y a Jean-Marc Leclerc, journaliste au Figaro, dont la présence intrigue. [...] Grand reporter, spécialiste des sujets policiers, Leclerc s’était fait attraper par la patrouille Bakchich en décembre 2008. A l’époque, il avait publié en exclusivité – et pour cause – le rapport du groupe de travail dont il était déjà membre. Surtout, il avait oublié d'y ajouter un disclaimer, cette pratique censée renseigner le lecteur sur l’endroit d’où on parle. [...] le journaliste intégré a suivi « son » ministre, qu’on oserait qualifier de tutelle. En 2011, il a relayé son agenda, qu’il s’agisse de l’affaire Neyret ou des demandeurs d’asile portés sur la fraude. Pas un mot, en revanche, sur les écoutes de journalistes, sauf pour dédouaner le patron de la DCRI, Bernard Squarcini. Plus efficace qu’un service de presse, le rubricard a même couvert les soucis de santé du locataire de la place Beauvau, pour mieux annoncer son retour aux affaires. Avant de lui offrir une tribune pour décapiter le projet sécurité du Parti socialiste. En résumé, une histoire d’amour à plusieurs milliers d'occurrences sur Google. C’est ce qu’on appelle un suivi longitudinal. [...] le journaliste intégré a suivi « son » ministre, qu’on oserait qualifier de tutelle. En 2011, il a relayé son agenda, qu’il s’agisse de l’affaire Neyret ou des demandeurs d’asile portés sur la fraude. Pas un mot, en revanche, sur les écoutes de journalistes, sauf pour dédouaner le patron de la DCRI, Bernard Squarcini. Plus efficace qu’un service de presse, le rubricard a même couvert les soucis de santé du locataire de la place Beauvau, pour mieux annoncer son retour aux affaires. Avant de lui offrir une tribune pour décapiter le projet sécurité du Parti socialiste. En résumé, une histoire d’amour à plusieurs milliers d'occurrences sur Google. C’est ce qu’on appelle un suivi longitudinal. [...] Un rapport prouve l’inefficacité relative de la vidéosurveillance, rappelant que « l’impact moyen sur le taux d’élucidation des crimes et délits reste globalement faible en zone de police » ? Qu’à cela ne tienne, le journaliste du Figaro le publie en exclusivité, tout en isolant les conclusions les plus favorables. Et titre : « La vidéosurveillance fait chuter la délinquance de rue ». [...] dans des situations analogues, où on ne sait plus vraiment qui tient la plume, certains ont choisi de franchir le Rubicon. C’est le cas de Gérard Gachet. Directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, il est devenu porte-parole de la place Beauvau en décembre 2007."

Bref

"The basis of our government being the opinion of the people, the very first object should be to keep that right; and were it left to me to decide whether we should have a government without newspapers, or newspapers without a government, I should not hesitate a moment to prefer the latter.

Thomas Jefferson Letter to Colonel Edward Carrington (16 January 1787) 

Avec des journaux comme le Figaro on ne s'étonne pas d'avoir certains hommes politiques.

dimanche 1 janvier 2012

Jours 1694 & 1695

A l'Est du nouveau ? 

Toujours sur Décroissance.org, Václav Havel, ancien président de la République tchèque (1936-2011) Discours au Sénat du 3 mars 1999 : 

« Il n’est vraiment pas indispensable de vénérer des veaux d’or, de courber l’échine à chaque pas devant leurs maîtres, de tout subordonner au diktat de la publicité et des médias, de se laisser piéger par toutes les innovations imaginables et possibles des biens de consommation, innovations qui ont pour seul effet durable le pillage des ressources naturelles, et la pollution atmosphérique. Il n’y a aucune raison de voir le sens de toute action humaine dans la croissance continue du produit intérieur brut »