Les autruches
Le Figaro, 13 mars 2008 :
"Pour Rachida Dati, il ne peut y avoir de doutes : à la supplique inédite de Chantal Sebire, qui a saisi le tribunal d'une demande d'euthanasie, la justice doit opposer un refus. Même si la ministre reconnaît «une situation douloureuse» pour l'enseignante de 52 ans, défigurée par une tumeur incurable, et sa famille, elle estime que l'euthanasie est «contraire au droit français». [...] A titre personnel, la garde des Sceaux a également désapprouvé l'euthanasie, soulignant que la médecine est «là pour sauver la vie et non pour administrer des substances létales». [...] [De son côté] le premier ministre juge ainsi que cette ancienne professeur des écoles pourrait se tourner vers «la solution acceptable qui lui a été proposée» : une hospitalisation avec une mise dans un coma artificiel sans nourriture ni eau, jusqu'à la mort. Une «agonie indigne» que la malade refuse catégoriquement pour le moment." (mon emphase)
Ce qui n'empêche pas l'inénarrable Christine Boutin d'affirmer : "Si l'on fait sauter le verrou de donner le droit de donner la mort, nous allons vers une société barbare"
Le Figaro, 13 mars 2008 :
"Pour Rachida Dati, il ne peut y avoir de doutes : à la supplique inédite de Chantal Sebire, qui a saisi le tribunal d'une demande d'euthanasie, la justice doit opposer un refus. Même si la ministre reconnaît «une situation douloureuse» pour l'enseignante de 52 ans, défigurée par une tumeur incurable, et sa famille, elle estime que l'euthanasie est «contraire au droit français». [...] A titre personnel, la garde des Sceaux a également désapprouvé l'euthanasie, soulignant que la médecine est «là pour sauver la vie et non pour administrer des substances létales». [...] [De son côté] le premier ministre juge ainsi que cette ancienne professeur des écoles pourrait se tourner vers «la solution acceptable qui lui a été proposée» : une hospitalisation avec une mise dans un coma artificiel sans nourriture ni eau, jusqu'à la mort. Une «agonie indigne» que la malade refuse catégoriquement pour le moment." (mon emphase)
Ce qui n'empêche pas l'inénarrable Christine Boutin d'affirmer : "Si l'on fait sauter le verrou de donner le droit de donner la mort, nous allons vers une société barbare"