(U)n (M)onde (P)ourri
Libération, le 18 août 2008 :
"Les associations de défense des sans-papiers se sont trouvés un allié inattendu en la personne d’Etienne Pinte, député UMP des Yvelines.[...] «Depuis le début de l’année, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, et le député Frédéric Lefebvre, accusent les associations soutenant les personnes immigrées en situation précaire d’être responsables des incidents et révoltes dans les centre de rétention», écrit le député dans ce texte intitulé «La paille et la poutre». «Une accusation un peu rapide, indigne et injuste», estime-t-il. [...] Etienne Pinte rappelle que Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur, «avait placé la limite par un décret du mois de mai 2005 à 145 personnes maximum par centre».«Qui a pris la décision de doubler ce chiffre à Vincennes (...)?», demande-il. «Avant de jeter l’opprobre sur les associations, que les responsables politiques assument leurs responsabilités et prennent conscience de la poutre qui aveugle leur jugement», insiste-t-il."
Libération, le 18 août 2008 :
"Les associations de défense des sans-papiers se sont trouvés un allié inattendu en la personne d’Etienne Pinte, député UMP des Yvelines.[...] «Depuis le début de l’année, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, et le député Frédéric Lefebvre, accusent les associations soutenant les personnes immigrées en situation précaire d’être responsables des incidents et révoltes dans les centre de rétention», écrit le député dans ce texte intitulé «La paille et la poutre». «Une accusation un peu rapide, indigne et injuste», estime-t-il. [...] Etienne Pinte rappelle que Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur, «avait placé la limite par un décret du mois de mai 2005 à 145 personnes maximum par centre».«Qui a pris la décision de doubler ce chiffre à Vincennes (...)?», demande-il. «Avant de jeter l’opprobre sur les associations, que les responsables politiques assument leurs responsabilités et prennent conscience de la poutre qui aveugle leur jugement», insiste-t-il."