Ne laissez pas la guerre aux militaires
Le Figaro, 28 août 2008 :
"Le général Benoît Puga, sous-chef "opérations" à l'état-major des armées, a affirmé aujourd'hui que les talibans avaient pris une "sacrée raclée", après avoir tendu une embuscade meurtrière à une patrouille de reconnaissance française le 18 août. [...] le général Puga a estimé que leur mission, en dépit des dix morts enregistrés dans leurs rangs, était [...] "réussie, n'en déplaise à certains tacticiens en herbe ou en chambre qui viennent porter un jugement à 7.000 km, confortablement installés dans leur fauteuil""
Dans une autre dépêche :
"Le père de Julien Le Pahun, l'un des soldats tués dans l'embuscade du 18 août en Afghanistan, s'est dit aujourd'hui "choqué" par les propos de l'état-major sur l'opération et a contesté que celle-ci ait été une "réussite" pour les militaires français. [...] "Mettre en fuite, c'est une réussite ?", a-t-il ensuite ironisé, expliquant que lorsque des malfaiteurs prennent la fuite à l'issue d'un braquage, la police ne parle pas de réussite. "La question qui se pose, c'est pourquoi ils sont morts", a affirmé Joël Le Pahun."
Le Figaro, 28 août 2008 :
"Le général Benoît Puga, sous-chef "opérations" à l'état-major des armées, a affirmé aujourd'hui que les talibans avaient pris une "sacrée raclée", après avoir tendu une embuscade meurtrière à une patrouille de reconnaissance française le 18 août. [...] le général Puga a estimé que leur mission, en dépit des dix morts enregistrés dans leurs rangs, était [...] "réussie, n'en déplaise à certains tacticiens en herbe ou en chambre qui viennent porter un jugement à 7.000 km, confortablement installés dans leur fauteuil""
Dans une autre dépêche :
"Le père de Julien Le Pahun, l'un des soldats tués dans l'embuscade du 18 août en Afghanistan, s'est dit aujourd'hui "choqué" par les propos de l'état-major sur l'opération et a contesté que celle-ci ait été une "réussite" pour les militaires français. [...] "Mettre en fuite, c'est une réussite ?", a-t-il ensuite ironisé, expliquant que lorsque des malfaiteurs prennent la fuite à l'issue d'un braquage, la police ne parle pas de réussite. "La question qui se pose, c'est pourquoi ils sont morts", a affirmé Joël Le Pahun."