Le Monde, 30 octobre 2008 :
"La poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy reste en vente, mais le chef de l'Etat ne désarme pas pour autant. Quelques heures après le jugement rendu, mercredi 29 octobre, par le tribunal de Paris qui l'a "débouté" de sa demande de retirer sa figurine des différents circuits commerciaux, le président de la République a interjeté appel. [...] C'est la première fois qu'un président de la République est désavoué par des juges en première instance. [...] Le chef de l'Etat, de par les prérogatives attachées à sa fonction, n'est pas un justiciable ordinaire. Via la chancellerie et le ministre de la justice, il a le pouvoir de donner des consignes aux parquets. Et signe la nomination de certains hauts magistrats. François Mitterrand s'était interdit de saisir la justice pendant la durée de son mandat. Jacques Chirac avait fait de même."
"La poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy reste en vente, mais le chef de l'Etat ne désarme pas pour autant. Quelques heures après le jugement rendu, mercredi 29 octobre, par le tribunal de Paris qui l'a "débouté" de sa demande de retirer sa figurine des différents circuits commerciaux, le président de la République a interjeté appel. [...] C'est la première fois qu'un président de la République est désavoué par des juges en première instance. [...] Le chef de l'Etat, de par les prérogatives attachées à sa fonction, n'est pas un justiciable ordinaire. Via la chancellerie et le ministre de la justice, il a le pouvoir de donner des consignes aux parquets. Et signe la nomination de certains hauts magistrats. François Mitterrand s'était interdit de saisir la justice pendant la durée de son mandat. Jacques Chirac avait fait de même."