Nous vous devons plus que la lumière : la vérité
Un document intéressant, Le nucléaire en France, Au-delà du mythe, dont voici quelques extraits :
"Le processus autocratique de prise de décisions autocratiques a verrouillé la mise en oeuvre à long terme du programme nucléaire français. L’absence de mécanisme de contrôle démocratique a également entraîné une kyrielle d’erreurs de conception, de coûteuses erreurs stratégiques, d’effets secondaires néfastes ainsi qu’une dépendance significative à une source unique et controversée d’électricité. [...] Au moins trois quarts des dépenses publiques de recherche et développement sur l’énergie sont allés à la fission nucléaire entre 1985 et 2001. Les choses ont peu évolué depuis. Les assurances couvrant les risques n’ont jamais reflété une évaluation réaliste des conséquences potentielles d’un accident majeur. La France s’est toujours bornée à pratiquer les plafonds de responsabilité les plus bas possibles en Europe. [...] Le développement massif du programme nucléaire Français a été lancé en 1974 comme réponse à la crise du pétrole de 1973. Le bilan de la mise en oeuvre de ce programme est loin d’être convaincant :
• Le lien entre le pétrole et le nucléaire est un mythe généralisé. En 1973, la production d’électricité ne représentait pas même 12 % de la consommation finale de pétrole en France.
• En 2007, le nucléaire représentait 77 % de l’électricité, mais seulement 16 % de l’énergie finale en France. Les combustibles fossiles fournissent près de trois quarts de l’énergie finale consommée en France, le pétrole près de la moitié. La France a une consommation de pétrole par habitant plus élevée que ses voisins, l’Italie et l’Allemagne, qui ont arrêté ou sont en train d’arrêter le nucléaire, ou que la moyenne de l’UE27.
[...]
• Le recours aux centrales nucléaires est largement responsable de la croissance artificiellement poussée de la consommation d’électricité, plutôt que de la substitution vers d’autres sources d’énergie.
• Les émissions de CO2 de la France ont pratiquement stagné depuis 1990. Les chiffres
provisoires pour 2007 indiquent que les émissions de CO2 seraient 10 % supérieures à 1995. Les émissions sont très sensibles au climat et à la disponibilité technique des centrales nucléaires.
• Les prix de l’électricité restent relativement faibles selon les standards de l’UE. Cependant, une électricité bon marché n’équivaut pas à une faible facture énergétique. La facture énergétique française a retrouvé en 2007 le niveau du début des années quatre-vingt. Deux millions de ménages français sont éligibles au “tarif de première nécessité”, parce qu’ils ne peuvent pas payer leur facture d’électricité."
Un document intéressant, Le nucléaire en France, Au-delà du mythe, dont voici quelques extraits :
"Le processus autocratique de prise de décisions autocratiques a verrouillé la mise en oeuvre à long terme du programme nucléaire français. L’absence de mécanisme de contrôle démocratique a également entraîné une kyrielle d’erreurs de conception, de coûteuses erreurs stratégiques, d’effets secondaires néfastes ainsi qu’une dépendance significative à une source unique et controversée d’électricité. [...] Au moins trois quarts des dépenses publiques de recherche et développement sur l’énergie sont allés à la fission nucléaire entre 1985 et 2001. Les choses ont peu évolué depuis. Les assurances couvrant les risques n’ont jamais reflété une évaluation réaliste des conséquences potentielles d’un accident majeur. La France s’est toujours bornée à pratiquer les plafonds de responsabilité les plus bas possibles en Europe. [...] Le développement massif du programme nucléaire Français a été lancé en 1974 comme réponse à la crise du pétrole de 1973. Le bilan de la mise en oeuvre de ce programme est loin d’être convaincant :
• Le lien entre le pétrole et le nucléaire est un mythe généralisé. En 1973, la production d’électricité ne représentait pas même 12 % de la consommation finale de pétrole en France.
• En 2007, le nucléaire représentait 77 % de l’électricité, mais seulement 16 % de l’énergie finale en France. Les combustibles fossiles fournissent près de trois quarts de l’énergie finale consommée en France, le pétrole près de la moitié. La France a une consommation de pétrole par habitant plus élevée que ses voisins, l’Italie et l’Allemagne, qui ont arrêté ou sont en train d’arrêter le nucléaire, ou que la moyenne de l’UE27.
[...]
• Le recours aux centrales nucléaires est largement responsable de la croissance artificiellement poussée de la consommation d’électricité, plutôt que de la substitution vers d’autres sources d’énergie.
• Les émissions de CO2 de la France ont pratiquement stagné depuis 1990. Les chiffres
provisoires pour 2007 indiquent que les émissions de CO2 seraient 10 % supérieures à 1995. Les émissions sont très sensibles au climat et à la disponibilité technique des centrales nucléaires.
• Les prix de l’électricité restent relativement faibles selon les standards de l’UE. Cependant, une électricité bon marché n’équivaut pas à une faible facture énergétique. La facture énergétique française a retrouvé en 2007 le niveau du début des années quatre-vingt. Deux millions de ménages français sont éligibles au “tarif de première nécessité”, parce qu’ils ne peuvent pas payer leur facture d’électricité."