Plus ça change...
L'observatoire des inégalités, le 18 août 2009 :
"Les années 1930 et 1940 sont marquées par une nette diminution de la part du revenu global que reçoit le 1 % le plus riche de la population. La crise des années 1930, puis la guerre, sont passées par là : elles ont nettement réduit les niveaux des revenus du patrimoine. Par la suite, le développement de la protection sociale a amélioré la condition des catégories défavorisées. Ainsi la part des revenus perçue par le centième de la population le plus riche est passée de 15 % en 1935 à 9 % en 1950 en France, de 15,7 % à 11,4 % aux Etats-Unis, de 18,7 à 7,7 % au Japon.
La part des revenus concentrée dans les mains du 1 % des plus riches s’est plutôt stabilisée ensuite, dans les années 1950 et 1960, entre 6 % (Suède) et 12 % (Allemagne). Mais dès les années 1970, elle se remet à progresser dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni et Canada), où elle retrouve les niveaux d’avant-guerre. La remontée est moins forte et plus récente (années 1980 et 1990) dans les autres pays riches, mais elle est de plus en plus nette."
L'observatoire des inégalités, le 18 août 2009 :
"Les années 1930 et 1940 sont marquées par une nette diminution de la part du revenu global que reçoit le 1 % le plus riche de la population. La crise des années 1930, puis la guerre, sont passées par là : elles ont nettement réduit les niveaux des revenus du patrimoine. Par la suite, le développement de la protection sociale a amélioré la condition des catégories défavorisées. Ainsi la part des revenus perçue par le centième de la population le plus riche est passée de 15 % en 1935 à 9 % en 1950 en France, de 15,7 % à 11,4 % aux Etats-Unis, de 18,7 à 7,7 % au Japon.
La part des revenus concentrée dans les mains du 1 % des plus riches s’est plutôt stabilisée ensuite, dans les années 1950 et 1960, entre 6 % (Suède) et 12 % (Allemagne). Mais dès les années 1970, elle se remet à progresser dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni et Canada), où elle retrouve les niveaux d’avant-guerre. La remontée est moins forte et plus récente (années 1980 et 1990) dans les autres pays riches, mais elle est de plus en plus nette."