Krach dans la police
Libération, le 21 août 2009 :
"Une semaine après avoir désavoué ses services et annoncé la réincorporation de 900 cadets de la République, Brice Hortefeux a tenté de mettre un terme à la polémique. Sans totalement convaincre. En déplacement à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), le ministre de l'Intérieur, qui assistait à une cérémonie de promotion des cadets, a réaffirmé que 900 nouveaux jeunes seront recrutés et incorporés à partir du 1er octobre 2009.
«Il a pu y avoir des incertitudes budgétaires ou comptables. Elles sont désormais levées», a répété le ministre qui, comme l'a d'ailleurs révélé le Canard enchaîné mercredi, était au courant du sort réservé aux cadets de la République. La controverse était née quand son ministère avait annoncé le report de l'incorporation de 1.050 garçons et filles âgés entre 18 et 25 ans, qui avaient réussi les tests, pour des raisons budgétaires. Le différentiel de 150 est dû, selon la place Beauvau, «aux jeunes qui ont finalement décidé de ne pas faire la formation». [...] Ces incorporations – 2400 au total – restent insuffisantes pour Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGB Unité Police. «Le ministre annonce le recrutement de 900 gardiens de la paix, alors qu'il y a trois fois plus de lauréats au concours. Pour les deux tiers restants, la question est toujours posée»."
Libération, le 21 août 2009 :
"Une semaine après avoir désavoué ses services et annoncé la réincorporation de 900 cadets de la République, Brice Hortefeux a tenté de mettre un terme à la polémique. Sans totalement convaincre. En déplacement à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), le ministre de l'Intérieur, qui assistait à une cérémonie de promotion des cadets, a réaffirmé que 900 nouveaux jeunes seront recrutés et incorporés à partir du 1er octobre 2009.
«Il a pu y avoir des incertitudes budgétaires ou comptables. Elles sont désormais levées», a répété le ministre qui, comme l'a d'ailleurs révélé le Canard enchaîné mercredi, était au courant du sort réservé aux cadets de la République. La controverse était née quand son ministère avait annoncé le report de l'incorporation de 1.050 garçons et filles âgés entre 18 et 25 ans, qui avaient réussi les tests, pour des raisons budgétaires. Le différentiel de 150 est dû, selon la place Beauvau, «aux jeunes qui ont finalement décidé de ne pas faire la formation». [...] Ces incorporations – 2400 au total – restent insuffisantes pour Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGB Unité Police. «Le ministre annonce le recrutement de 900 gardiens de la paix, alors qu'il y a trois fois plus de lauréats au concours. Pour les deux tiers restants, la question est toujours posée»."