Nuit de folie
Le Monde, 11 mai 2010 :
"Un rapport parlementaire, publié mardi 11 mai en France, s'alarme de l'afflux de malades mentaux dans les prisons françaises [...] Ce rapport est publié en pleine crise du milieu carcéral, qui reste surpeuplé avec plus de 61 700 détenus pour 55 000 places, où suicides et incidents se multiplient. Une mission d'information du Sénat a conclu que les prisons françaises accueillaient de plus en plus de personnes atteintes de maladies psychiatriques, par l'effet presque mécanique de la baisse des capacités d'hospitalisation de ce secteur, passées entre 1985 et 2005 de 129 500 à 89 800 lits. [...] Une réforme de 1993 qui a distingué "abolition" du discernement, où la sanction pénale est impossible, et "altération", où l'emprisonnement redevient une option, a abouti à l'incarcération presque habituelle de personnes démentes."
Le Monde, 11 mai 2010 :
"Un rapport parlementaire, publié mardi 11 mai en France, s'alarme de l'afflux de malades mentaux dans les prisons françaises [...] Ce rapport est publié en pleine crise du milieu carcéral, qui reste surpeuplé avec plus de 61 700 détenus pour 55 000 places, où suicides et incidents se multiplient. Une mission d'information du Sénat a conclu que les prisons françaises accueillaient de plus en plus de personnes atteintes de maladies psychiatriques, par l'effet presque mécanique de la baisse des capacités d'hospitalisation de ce secteur, passées entre 1985 et 2005 de 129 500 à 89 800 lits. [...] Une réforme de 1993 qui a distingué "abolition" du discernement, où la sanction pénale est impossible, et "altération", où l'emprisonnement redevient une option, a abouti à l'incarcération presque habituelle de personnes démentes."