ça faisait longtemps...
Le Monde, 14 mai 2010 :
"Une famille géorgienne en situation irrégulière qui avait été expulsée vers la Pologne a dû être rapatriée car les policiers avaient oublié le dernier fils, âgé de deux ans. Les deux parents, accompagnés de deux de leurs trois enfants, avaient été arrêtés le 11 mai dans un hôtel à Nancy où ils résidaient, puis transférés au centre de rétention administrative de Lyon. [...] "Ils ont alors dit qu'ils avaient un troisième enfant, mais sans préciser où il se trouvait, a expliqué un porte-parole de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle. Nous n'avions donc pas d'éléments qui nous permettaient de savoir s'il était en France, en Pologne ou en Géorgie." La famille a ensuite été conduite en Pologne, premier Etat par lequel ils sont entrés dans l'Union européenne il y a onze mois. "Les autorités polonaises ont refusé la réadmission quand elles ont constaté qu'il manquait leur fils de 2 ans. Ce qui a obligé les autorités françaises à ramener la famille à Lyon, puis à Nancy", a expliqué l'avocat de la famille, Me Christophe Sgro. L'avocat dénonce "une mesure prise dans la précipitation, sans que les autorités tiennent compte du facteur humain". Dès le lendemain, le 12 mai, la famille aurait pu déposer une demande d'asile en France. "La préfecture voulait donc absolument qu'ils aient quitté le territoire français avant cette date", estime-t-il. C'est ainsi qu'un avion privé avait été affrété pour conduire la famille en Pologne depuis Lyon, a révélé Me Sgro."
Le Monde, 14 mai 2010 :
"Une famille géorgienne en situation irrégulière qui avait été expulsée vers la Pologne a dû être rapatriée car les policiers avaient oublié le dernier fils, âgé de deux ans. Les deux parents, accompagnés de deux de leurs trois enfants, avaient été arrêtés le 11 mai dans un hôtel à Nancy où ils résidaient, puis transférés au centre de rétention administrative de Lyon. [...] "Ils ont alors dit qu'ils avaient un troisième enfant, mais sans préciser où il se trouvait, a expliqué un porte-parole de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle. Nous n'avions donc pas d'éléments qui nous permettaient de savoir s'il était en France, en Pologne ou en Géorgie." La famille a ensuite été conduite en Pologne, premier Etat par lequel ils sont entrés dans l'Union européenne il y a onze mois. "Les autorités polonaises ont refusé la réadmission quand elles ont constaté qu'il manquait leur fils de 2 ans. Ce qui a obligé les autorités françaises à ramener la famille à Lyon, puis à Nancy", a expliqué l'avocat de la famille, Me Christophe Sgro. L'avocat dénonce "une mesure prise dans la précipitation, sans que les autorités tiennent compte du facteur humain". Dès le lendemain, le 12 mai, la famille aurait pu déposer une demande d'asile en France. "La préfecture voulait donc absolument qu'ils aient quitté le territoire français avant cette date", estime-t-il. C'est ainsi qu'un avion privé avait été affrété pour conduire la famille en Pologne depuis Lyon, a révélé Me Sgro."