Plus à droite qu'Attila
Observations du Syndicat de la magistrature sur le projet de loi LOPPSI 2, le 19 mai 2010 :
"La « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » se présente comme un énième texte répressif d’inspiration sécuritaire à l’instar de tous ceux qui ont été votés à un rythme effréné depuis 2007.
Véritable inventaire de dispositions n’ayant entre elles aucune véritable cohérence, ce projet de loi « enrichi » d’amendements venant de la frange la plus droitière de l’Assemblée nationale, offre un condensé de l’idéologie primaire et dangereuse qui gouverne depuis plusieurs années le traitement des questions de « sécurité » dans notre pays.
Création de délits inutiles, répression accrue sur des catégories ciblées, fichage et surveillance généralisés de la population, pénalisation des enfants et familles en difficulté, extension de l’impunité de l’Etat, défiance à l’égard du juge en tant que gardien des libertés individuelles, avènement d’une justice virtuelle et déshumanisée : telles sont les « performances » de ce texte qui nous prépare une société du Contrôle."
La liste qui suit dans l'article est longue et... Inquiétante.
Observations du Syndicat de la magistrature sur le projet de loi LOPPSI 2, le 19 mai 2010 :
"La « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » se présente comme un énième texte répressif d’inspiration sécuritaire à l’instar de tous ceux qui ont été votés à un rythme effréné depuis 2007.
Véritable inventaire de dispositions n’ayant entre elles aucune véritable cohérence, ce projet de loi « enrichi » d’amendements venant de la frange la plus droitière de l’Assemblée nationale, offre un condensé de l’idéologie primaire et dangereuse qui gouverne depuis plusieurs années le traitement des questions de « sécurité » dans notre pays.
Création de délits inutiles, répression accrue sur des catégories ciblées, fichage et surveillance généralisés de la population, pénalisation des enfants et familles en difficulté, extension de l’impunité de l’Etat, défiance à l’égard du juge en tant que gardien des libertés individuelles, avènement d’une justice virtuelle et déshumanisée : telles sont les « performances » de ce texte qui nous prépare une société du Contrôle."
La liste qui suit dans l'article est longue et... Inquiétante.