Nabot III
Lu sur le site de l'Acrimed, le 5 mars 2009 :
"Il aura suffit qu’un metteur en scène, dans une interview sommes-toutes très polie, compare Nicolas Sarkozy à Richard III pour que la rédaction en chef de France 3-Limousin en soit choquée au point de faire une coupe sombre dans le reportage et du coup, clouer le bec à l’artiste « diffamant ». Avec les propos de l’artiste, le « curseur serait monté trop haut », selon les termes employés par la rédactrice en chef. Sur ce point, la CGT laisse à chacun le loisir de se faire sa propre opinion et ne parlera pas de censure (il parait que c’est un trop gros mot…). [...] le rédacteur en chef adjoint chargé de l’édition décide en effet de couper la fin de l’interview du metteur en scène dont les propos sont les suivants :
« [Richard III] est un personnage de théâtre qui n’existe pas mais qui, pour arriver à ses fins, va tuer tout le monde, va éradiquer tous les contre-pouvoirs et va finir seul au bout du compte. Ça fait écho en moi par rapport à ce qui peut se passer notamment en France mais aussi ailleurs, depuis les élections présidentielles ; de voir un omni-président qui tout doucement fait sa place, son trou, et éradique les contre-pouvoirs ». (le texte souligné est l’extrait supprimé)"
Lu sur le site de l'Acrimed, le 5 mars 2009 :
"Il aura suffit qu’un metteur en scène, dans une interview sommes-toutes très polie, compare Nicolas Sarkozy à Richard III pour que la rédaction en chef de France 3-Limousin en soit choquée au point de faire une coupe sombre dans le reportage et du coup, clouer le bec à l’artiste « diffamant ». Avec les propos de l’artiste, le « curseur serait monté trop haut », selon les termes employés par la rédactrice en chef. Sur ce point, la CGT laisse à chacun le loisir de se faire sa propre opinion et ne parlera pas de censure (il parait que c’est un trop gros mot…). [...] le rédacteur en chef adjoint chargé de l’édition décide en effet de couper la fin de l’interview du metteur en scène dont les propos sont les suivants :
« [Richard III] est un personnage de théâtre qui n’existe pas mais qui, pour arriver à ses fins, va tuer tout le monde, va éradiquer tous les contre-pouvoirs et va finir seul au bout du compte. Ça fait écho en moi par rapport à ce qui peut se passer notamment en France mais aussi ailleurs, depuis les élections présidentielles ; de voir un omni-président qui tout doucement fait sa place, son trou, et éradique les contre-pouvoirs ». (le texte souligné est l’extrait supprimé)"