OTAN en emporte le vent
Libération, le 24 mars 2009 :
"Les visites de policiers demandant aux Strasbourgeois d'enlever de leurs fenêtres des drapeaux pacifistes provoquent de vives protestations de citoyens et d'élus qui s'inquiètent d'"atteintes aux libertés publiques", quelques jours avant le sommet de l'Otan. [...] ces derniers jours, la police a obligé plusieurs Strasbourgeois à retirer de leurs balcons le drapeau de la paix aux couleurs arc-en-ciel avec la mention "No to Nato" (Non à l'Otan), alors que les mesures de sécurité se font de plus en plus draconiennes dans la ville, avant le sommet de l'Otan, les 3 et 4 avril. [...] Pour le juriste Patrick Wachsmann, "ces faits sont choquants et constituent une dérive un peu curieuse", car il n'existe aucun texte pénal qui interdit d'accrocher un drapeau à ses fenêtres. "Si l'autorité administrative procédait à l'enlèvement forcé d'un de ces drapeaux en question, ça serait une voie de fait, c'est-à-dire une illégalité grossière qui serait justiciable par l'autorité judiciaire", affirme l'universitaire."
Libération, le 24 mars 2009 :
"Les visites de policiers demandant aux Strasbourgeois d'enlever de leurs fenêtres des drapeaux pacifistes provoquent de vives protestations de citoyens et d'élus qui s'inquiètent d'"atteintes aux libertés publiques", quelques jours avant le sommet de l'Otan. [...] ces derniers jours, la police a obligé plusieurs Strasbourgeois à retirer de leurs balcons le drapeau de la paix aux couleurs arc-en-ciel avec la mention "No to Nato" (Non à l'Otan), alors que les mesures de sécurité se font de plus en plus draconiennes dans la ville, avant le sommet de l'Otan, les 3 et 4 avril. [...] Pour le juriste Patrick Wachsmann, "ces faits sont choquants et constituent une dérive un peu curieuse", car il n'existe aucun texte pénal qui interdit d'accrocher un drapeau à ses fenêtres. "Si l'autorité administrative procédait à l'enlèvement forcé d'un de ces drapeaux en question, ça serait une voie de fait, c'est-à-dire une illégalité grossière qui serait justiciable par l'autorité judiciaire", affirme l'universitaire."