Sortie de crise (?)
Sur le site des Actualités de la Recherche en histoire visuelle, le 8 mars 2009 :
"Valérie Pécresse a choisi d'incarner jusqu'à la caricature tous les défauts possibles de la gouvernance qui attend les établissements post-LRU. Absence d'écoute et de dialogue, pilotage autoritaire, double langage, manipulations médiatiques: tels sont quelques-uns des traits saillants qu'a fait apparaître la gestion ministérielle de la crise. [...] Il est vrai qu'il est difficile d'afficher tous les trois ou quatre jours un communiqué de "sortie de crise", alors que nulle amélioration n'est perceptible sur le terrain. Cela va même de mal en pis. Ces manipulations ont exaspéré les universitaires. Le durcissement clairement perceptible des mots d'ordre de la dernière coordination – qui appelle maintenant «l’ensemble des universités à des actions de blocage, de filtrage ou d’occupation des campus» – est la conséquence directe du choix du ministère de la gesticulation médiatique au détriment du dialogue avec la communauté. La semaine qui vient risque d'être haute en couleurs. Qui croit encore que Valérie Pécresse veut régler ce dossier dans l'intérêt des personnels? Le soupçon s'insinue au contraire que sa gestion de crise a désormais pour principal objectif de sauver sa carrière. Céder aux chercheurs équivaudrait sans doute à un arrêt de mort politique auprès de l'électorat UMP."
Sur le site des Actualités de la Recherche en histoire visuelle, le 8 mars 2009 :
"Valérie Pécresse a choisi d'incarner jusqu'à la caricature tous les défauts possibles de la gouvernance qui attend les établissements post-LRU. Absence d'écoute et de dialogue, pilotage autoritaire, double langage, manipulations médiatiques: tels sont quelques-uns des traits saillants qu'a fait apparaître la gestion ministérielle de la crise. [...] Il est vrai qu'il est difficile d'afficher tous les trois ou quatre jours un communiqué de "sortie de crise", alors que nulle amélioration n'est perceptible sur le terrain. Cela va même de mal en pis. Ces manipulations ont exaspéré les universitaires. Le durcissement clairement perceptible des mots d'ordre de la dernière coordination – qui appelle maintenant «l’ensemble des universités à des actions de blocage, de filtrage ou d’occupation des campus» – est la conséquence directe du choix du ministère de la gesticulation médiatique au détriment du dialogue avec la communauté. La semaine qui vient risque d'être haute en couleurs. Qui croit encore que Valérie Pécresse veut régler ce dossier dans l'intérêt des personnels? Le soupçon s'insinue au contraire que sa gestion de crise a désormais pour principal objectif de sauver sa carrière. Céder aux chercheurs équivaudrait sans doute à un arrêt de mort politique auprès de l'électorat UMP."