Le merdier
Nouvelles d'Orient, 2 septembre 2009 :
"le président revient sur l’Afghanistan.[...]Il ne dit pas non plus un mot sur les révélations de la presse américaine concernant l’usage par les Etats-Unis de la torture dans des camps de prisonniers en Afghanistan. Ne sommes-nous pas en partie responsables de ce que font nos alliés américains dans ce pays ? Il est vrai que, contrairement à ce qu’affirme le président, nous ne pesons pas grand chose et que seuls les Etats-Unis définissent leur stratégie et celle de l’OTAN en Afghanistan.
« Imaginons, ce que signifierait le départ de la France ou des alliés : la constitution d’un véritable Etat terroriste, à côté du Pakistan qui a l’arme nucléaire et compte près de 200 millions d’habitants. Est-ce cela que le monde veut ? En tout cas, ce n’est pas ce que veut la France. Bien sûr, qu’il y a bien des choses à changer, à faire évoluer, bien des problèmes. Mais, les valeurs de la France la conduisent à aider les gens qui veulent la dignité de la femme, qui veulent la liberté et qui cheminent, si douloureusement quand on connaît ce pays, vers cet objectif. On n’a pas le droit d’être faible face à la menace. »
L’argument est étrange et rappelle celui utilisé par les Etats-Unis au Vietnam, la fameuse théorie des dominos : si le Vietnam tombe, c’est toute l’Asie qui tombera dans les mains des communistes. En réalité, c’est l’intervention américaine et occidentale en Afghanistan qui alimente les extrémismes... Et on commence à entendre des voix aux Etats-Unis pour expliquer qu’il faudrait quitter l’Afghanistan. Là aussi la France devrait donner l’exemple en se retirant... Les peuples, quels qu’ils soient, ne veulent pas être dirigés par des étrangers...
« La France restera fermement engagée, avec ses Alliés, aux côtés du peuple afghan [...] Nous voulons travailler la main dans la main avec la société civile afghane : j’inviterai dans les prochains mois des femmes afghanes engagées dans la reconstruction de leur pays pour qu’elles viennent témoigner et recevoir le soutien des Français. »
Les femmes afghanes, une fois de plus, servent de prétexte à des opérations coloniales. Nous aimons apporter la civilisation au monde... Et bombarder les populations pour mieux les libérer..."
Nouvelles d'Orient, 2 septembre 2009 :
"le président revient sur l’Afghanistan.[...]Il ne dit pas non plus un mot sur les révélations de la presse américaine concernant l’usage par les Etats-Unis de la torture dans des camps de prisonniers en Afghanistan. Ne sommes-nous pas en partie responsables de ce que font nos alliés américains dans ce pays ? Il est vrai que, contrairement à ce qu’affirme le président, nous ne pesons pas grand chose et que seuls les Etats-Unis définissent leur stratégie et celle de l’OTAN en Afghanistan.
« Imaginons, ce que signifierait le départ de la France ou des alliés : la constitution d’un véritable Etat terroriste, à côté du Pakistan qui a l’arme nucléaire et compte près de 200 millions d’habitants. Est-ce cela que le monde veut ? En tout cas, ce n’est pas ce que veut la France. Bien sûr, qu’il y a bien des choses à changer, à faire évoluer, bien des problèmes. Mais, les valeurs de la France la conduisent à aider les gens qui veulent la dignité de la femme, qui veulent la liberté et qui cheminent, si douloureusement quand on connaît ce pays, vers cet objectif. On n’a pas le droit d’être faible face à la menace. »
L’argument est étrange et rappelle celui utilisé par les Etats-Unis au Vietnam, la fameuse théorie des dominos : si le Vietnam tombe, c’est toute l’Asie qui tombera dans les mains des communistes. En réalité, c’est l’intervention américaine et occidentale en Afghanistan qui alimente les extrémismes... Et on commence à entendre des voix aux Etats-Unis pour expliquer qu’il faudrait quitter l’Afghanistan. Là aussi la France devrait donner l’exemple en se retirant... Les peuples, quels qu’ils soient, ne veulent pas être dirigés par des étrangers...
« La France restera fermement engagée, avec ses Alliés, aux côtés du peuple afghan [...] Nous voulons travailler la main dans la main avec la société civile afghane : j’inviterai dans les prochains mois des femmes afghanes engagées dans la reconstruction de leur pays pour qu’elles viennent témoigner et recevoir le soutien des Français. »
Les femmes afghanes, une fois de plus, servent de prétexte à des opérations coloniales. Nous aimons apporter la civilisation au monde... Et bombarder les populations pour mieux les libérer..."