Dépense publique, profits privés
La Ligue des Droits de l'Homme, le 30 septembre 2009 :
"Le vote de la loi CARLE est un nouvel exemple de l’obstination avec laquelle les gouvernants actuels cherchent à détruire ou à fragiliser les bases du vivre ensemble démocratique que sont la laïcité, les services publics et le réseau de proximité des collectivités territoriales.
Obliger les communes à financer la scolarisation d’élèves dans le secteur privé en dehors même de leur territoire, c’est un nouveau cadeau à l’enseignement privé, une négation de toute différence entre service public pour tous et entreprise privée d’éducation, un pas vers le chèque éducation destructeur d’école publique et, pour couronner le tout, un « contre-transfert » vers les ménages et les collectivités qui en ont le moins besoin.
La Ligue des droits de l’Homme constate que même la faillite du tout-marchand ne décourage pas les démolisseurs de service public et que les préférences religieuses affichées jusqu’au sommet de l’Etat continuent à heurter frontalement le principe constitutionnel de laïcité de la République.
La LDH appelle la représentation nationale à revenir au respect des règles et des valeurs qu’elle a pour mission de protéger."
La Ligue des Droits de l'Homme, le 30 septembre 2009 :
"Le vote de la loi CARLE est un nouvel exemple de l’obstination avec laquelle les gouvernants actuels cherchent à détruire ou à fragiliser les bases du vivre ensemble démocratique que sont la laïcité, les services publics et le réseau de proximité des collectivités territoriales.
Obliger les communes à financer la scolarisation d’élèves dans le secteur privé en dehors même de leur territoire, c’est un nouveau cadeau à l’enseignement privé, une négation de toute différence entre service public pour tous et entreprise privée d’éducation, un pas vers le chèque éducation destructeur d’école publique et, pour couronner le tout, un « contre-transfert » vers les ménages et les collectivités qui en ont le moins besoin.
La Ligue des droits de l’Homme constate que même la faillite du tout-marchand ne décourage pas les démolisseurs de service public et que les préférences religieuses affichées jusqu’au sommet de l’Etat continuent à heurter frontalement le principe constitutionnel de laïcité de la République.
La LDH appelle la représentation nationale à revenir au respect des règles et des valeurs qu’elle a pour mission de protéger."