The Wire, french connection
Libération, le 25 février 2010 :
"Plusieurs écoutes téléphoniques visant les jeunes de Tarnac, en mars 2008, ont été dissimulées à la justice jusqu’à aujourd’hui. [...] Comme le Canard enchaîné l’a signalé, un de ces dispositifs d’écoute a été involontairement dévoilé par un agent de France Télécom à un cogérant de l’épicerie de Tarnac (Corrèze) en avril 2008. L’agent avait été à l’époque sanctionné. Depuis, la direction de France Télécom se mure dans le silence. Et pour cause. Ces écoutes ont été effectuées en dehors du périmètre de l’information judiciaire ouverte après les sabotages des lignes TGV, en novembre 2008, et avant même l’ouverture de l’enquête préliminaire, le 11 avril 2008. «Outre le fait qu’elle conforte les présomptions sur le caractère orchestré, prémédité donc politique du dossier, l’existence d’écoutes clandestines antérieures à la procédure est sanctionnée de manière constante par la jurisprudence», analyse Me William Bourdon, avocat de la défense. [...] En août 2008, quatre mois après la levée de ces écoutes secrètes, le numéro de l’épicerie de Tarnac fait l’objet d’une demande officielle d’interception de ligne. Autorisée par le juge des libertés, cette écoute sera prorogée trois fois, jusqu’en novembre 2008. Mais elle n’apportera aucune information sur les projets d’«actions violentes» prêtés au groupe de Tarnac."
Libération, le 25 février 2010 :
"Plusieurs écoutes téléphoniques visant les jeunes de Tarnac, en mars 2008, ont été dissimulées à la justice jusqu’à aujourd’hui. [...] Comme le Canard enchaîné l’a signalé, un de ces dispositifs d’écoute a été involontairement dévoilé par un agent de France Télécom à un cogérant de l’épicerie de Tarnac (Corrèze) en avril 2008. L’agent avait été à l’époque sanctionné. Depuis, la direction de France Télécom se mure dans le silence. Et pour cause. Ces écoutes ont été effectuées en dehors du périmètre de l’information judiciaire ouverte après les sabotages des lignes TGV, en novembre 2008, et avant même l’ouverture de l’enquête préliminaire, le 11 avril 2008. «Outre le fait qu’elle conforte les présomptions sur le caractère orchestré, prémédité donc politique du dossier, l’existence d’écoutes clandestines antérieures à la procédure est sanctionnée de manière constante par la jurisprudence», analyse Me William Bourdon, avocat de la défense. [...] En août 2008, quatre mois après la levée de ces écoutes secrètes, le numéro de l’épicerie de Tarnac fait l’objet d’une demande officielle d’interception de ligne. Autorisée par le juge des libertés, cette écoute sera prorogée trois fois, jusqu’en novembre 2008. Mais elle n’apportera aucune information sur les projets d’«actions violentes» prêtés au groupe de Tarnac."